Migrants/Méditerranée : Deux navires de la marine allemande vont participer à l’opération Triton

Au cours des deux derniers jours, 5.800 migrants ont été sauvés en Méditerranée, dont 3.690 qui étaient à bord de 17 embarcations en détresse pour la seule journée du 2 mai. Pour l’essentiel, les opérations de sauvetage ont été menées par des moyens italiens.

Pour rappel, l’aviso « Commandant Birot », engagé depuis la semaine dernière dans l’opération Triton, menée sous l’égide de Frontex, l’agence européenne chargée de la surveillance des frontières extérieures de l’espace Schengen, est venu au secours de 217 personnes au large de la Libye.

Le problème est que le flux de migrants ne se tarit pas et il est même probable qu’il soit involontairement encouragé par la présence de navires militaires en Méditerranée, dont la mission est justement de venir en aide aux réfugiés en difficulté. Du moins, c’est ce que craignaient des responsables européens avant la décision de renforcer les moyens de l’opération Triton.

« Nous travaillons à augmenter le nombre de bateaux et d’avions. Nous avons demandé et obtenu la confirmation de pays européens, dont la France, concernant l’envoi de leurs unités », a affirmé, d’après l’AFP Ewa Moncure, porte-parole de Frontex, laquelle est en train de « finaliser les procédures d’expédition d’autres bâtiments qui ont toutefois besoin de temps pour arriver sur place ».

Cela étant, deux navires de la marine allemande sont arrivées en Crète pour prendre part à l’opération Triton. Il s’agit du bâtiment de soutien logistique « Berlin » et de la frégate « Hessen », laquelle dispose de deux hélicoptères embarqués.

« Il y a encore besoin d’un peu de concertation » entre les différents ministères concernés et l’Union européenne sur les missions qui vont être confiées aux deux navires, a expliqué un porte-parole de la diplomatie allemande. Normalement, les deux navires devraient « se trouver dans leur zone d’intervention entre le 6 et 8 mai », a-t-il poursuivi. « Il s’agit de savoir comment ils peuvent s’intégrer le cas échéant au dispositif Frontex », a-t-il ajouté.

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