Des militaires français au Cameroun pour former des démineurs à la lutte contre les engins explosifs improvisés

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Un Détachement d’instruction opérationnelle (DIO) de l’armée de Terre, fort de 8 militaires de l’arme du Génie, assure, depuis le 21 avril, une mission de formation dans le domaine de la lutte contre les engins explosifs improvisés (IED) au profit d’une soixantaine de soldats camerounais.

« S’inscrivant dans le cadre de l’accord du 21 mai 2009 instituant un partenariat de défense entre le Cameroun et la France, cette formation qui se déroulera Garoua du 21 avril au 15 mai, donnera aux futurs spécialistes l’aptitude à déminer et désamorcer les engins explosifs improvisés souvent utilisés par la secte Boko Haram dans l’Extrême-Nord du pays », explique l’ambassade de France au Cameroun, qui a donné cette information dans un communiqué publié le 23 avril.

Pour rappel, un détachement de liaison et de contact français a récemment été envoyé à Maroua, au Cameroun, justement dans le cadre de la lutte contre le groupe jihadiste nigérian Boko Haram, lequel a fait allégeance à l’État islamique (EI). Il s’agit d’un officier et d’un sous-officier affectés à l’état-major de l’opération Barkhane.

Une cellule de coordination et de liaison (CCL), adossée à la force Barkhane, a également été mise en place en décembre dernier afin favoriser l’échange de renseignements et d’information entre les pays concernés par la menace représentée par Boko Haram.

Bien que mis sur la défensive grâce notamment à l’action des forces tchadiennes, ce dernier s’est de nouveau rendu coupable d’une nouvelle incursion meutrière dans l’extrême-nord du Cameroun, en tuant au moins 19 habitants du village de Bia.

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