Irak : Une frappe française en appui aux Peshmergas a neutralisé une trentaine de jihadistes

MISSION ARROMANCHES   PORTE-AVIONS  CHARLES DE GAULLE

Selon le dernier compte-rendu de l’État-major des armées (EMA) concernant l’opération Chammal, l’activité des avions de l’armée de l’Air et de l’aéronautique navale a considérablement baissé ces derniers jours, avec seulement 31 sorties contre 117 constatées la semaine précédente

Et cela alors que les moyens engagés sont conséquents, avec 37 avions dont 6 Rafale, 6 Mirage 2000D, 1 ravitailleur C-135FR et 1 E3F Awacs fournis par l’armée de l’air ainsi que 12 Rafale, 9 Super Étendard modenisés, 1 E2C Hawkeye et 1 Atlantique 2 mis en oeuvre par la Marine nationale.

En outre, avec le départ de l’USS Carl Vinson et de ses 62 appareils, le groupe aéronaval constitué autour du porte-avions Charles de Gaulle va assurer la permanence dans les eaux du golfe arabo-persique, en attendant l’arrivée de l’USS Roosevelt.

Quoi qu’il en soit, le point de situation de l’EMA établi au 26 mars fait état de 4 frappes effectués au cours des 7 derniers jours (celle effectuée dans la région de Tikrit, le 25 mars, n’y figure pas).

Dans le détail, et alors que les types des appareils impliqués n’ont pas été précisés, une patrouille a « tiré », le 20 mars, sur un bâtiment servant à fabriquer des engins explosifs improvisés dans la région de Ramadi. Le même jour, deux camions suicides ont été détruits par des avions français près de Bagdad.

Le lendemain, une patrouille est intervenue en appui aux forces irakiennes, encore dans la région de Ramadi. Là, un poste de combat, situé sur un immeuble, a été détruit.

Enfin, le 22 mars, dans le secteur du Mont Sinjar, les avions français ont appuyé les combattants kurdes (Peshmergas) en effectuant une frappe sur une position hostile située dans un immeuble. D’après l’EMA, « la force Chammal (…) a neutralisé une trentaine » de jihadistes de l’État islamique (EI ou Daesh), soit, si l’on se référe au compte-rendu diffusé le lendemain par la Combined Joint Task Force (la coalition), l’équivaleut d’une « unité tactique » de l’État islamique.

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