L’accès de la base aéronavale de Landivisiau bloqué par des tonnes de gravats

C’est une information pour le moins étonnante rapportée par les journaux bretons : l’accès de la base aéronavale (BAN) de Landivisiau a été bloqué par plusieurs tonnes de gravats, de pneus et de palettes… Le tout déposé dans la nuit du 23 au 24 février par plusieurs tracteurs, sans que personne n’ait rien remarqué…

Il a fallu au moins trois heures pour tout dégager, grâce à l’intervention d’une tractopelle de la BAN et des engins de chantier fournis par la Direction départementale des territoires et de la mer (DDTM).

Selon le Télégramme, les gravats ont été déposés entre 5 et 7 heures, ce qui a perturbé le passage des véhicules au moment de l’embauche du personnel de la base. Un automobliste a d’ailleurs endommagé sa voiture, raconte Ouest France.

ban-landivisiau-20150225-2

Cette action a eu lieu quelques heures après l’engagement du porte-avions Charles de Gaulle dans l’opération Chammal. Or, le navire compte à son bord des Rafale et des Super Étendard habituellement basés à Landivisiau. Quoi qu’il en soit, ce blocage n’a pas encore été revendiqué. La gendarmerie maritime et la communauté de brigades de Landivisiau ont été chargées d’enquêter tandis que le parquet de Brest a été informé. Il lui reviendra d’engager ou non des poursuites.

La BAN de Landivisiau est régulièrement critiquée en raison des nuisances sonores causées lors des simulation d’appontage des avions de combat qu’elle met en oeuvre. Cela pourrait être un piste mais le président des riverains de la BAN, Louis Élégouët a affirmé, dans les colonnes du Télégramme, que cette action « n’a rien à voir avec » son association.

Conformément à l'article 38 de la Loi 78-17 du 6 janvier 1978 modifiée, vous disposez d'un droit d'accès, de modification, de rectification et de suppression des données vous concernant. [Voir les règles de confidentialité]