Le porte-avions Charles de Gaulle est entré dans les eaux du golfe arabo-persique

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Le groupe aéronaval constitué autour du porte-avions Charles de Gaulle (l’ensemble est aussi appelé « Task Force 473 ») dans le cadre de la mission Arromanches a franchi le détroit d’Ormuz et se trouve actuellement dans les eaux du golfe arabo-persique. L’annonce a été faite ce 19 février par l’État-major des armées.

Auparavant, rappelle ce dernier, le groupe aéronaval a contribué à « la sécurisation des espaces maritimes d’intérêt en Méditerranée, en mer Rouge et dans le golfe d’Aden » et participé à plusieurs actions de coopération réalisées avec des pays partenaires », comme l’Arabie Saoudite.

Le 14 janvier, lors de ses voeux aux armées, le président Hollande avait expliqué que « grâce au Charles-de-Gaulle, nous disposerons d’informations précieuses, de renseignements. Nous pourrons si nécessaire mener des opérations en Irak avec encore plus d’intensité et d’efficacité ». Et d’ajouter : « Il nous donnera tous les moyens d’une projection à tout moment en cas de tension supplémentaire ».

En clair, le porte-avions Charles de Gaulle ne sera pas nécessairement engagé dans l’opération Chammal mais il peut l’être à tout moment en fonction de l’évolution de la situation et des besoins de la coalition internationale emmenée par les États-Unis. Au passage, la Marine nationale est la seule, avec son homologue américaine, à disposer de capacités aéronavales dans le golfe arabo-persique.

D’ailleurs, indique l’EMA, le porte-avions Charles de Gaulle et son escorte vont « prochainement opérer au sein de la Task Force 50, aux côtés du groupe aéronaval américain constitué autour du porte-avions Carl Vinson ». Aussi, poursuit-il,  » les unités déployées pour la mission Arromanches effectuent un ultime arrêt à Manama (…) siège du commandement naval américain dans l’océan Indien » afin de « finaliser les derniers détails pratiques « la très prochaine intégration de la TF 473 à la TF 50 ».

Pour rappel, parmi les navires qui accompagnent le porte-avions, l’on compte un sous-marin nucléaire d’attaque (SNA), la frégate de défense aérienne Chevalier Paul, le pétrolier-ravitailleur Meuse ainsi que la frégate de type 23 britannique HMS Kent pour la lutte anti-sous-marin. Quant au groupe aérien embarqué (Gaé), il se compose de 12 Rafale, de 9 Super Étendard Modernisés (SEM), d’un seul avion de guet aérien Hawkeye (au lieu de deux) et de 4 hélicoptères.

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