Une base située près d’al-Baghdadi attaquée par les jihadistes de l’EI

Comme l’a rappelé l’État-major des armées lors de son point presse hebdomadaire, la  deux détachements d’instruction opérationnelle (DIO) sont en cours de « projection » en Irak, précisément à Erbil et à Bagdad, afin de former les militaires irakiennes et les peshmergas kurdes dans le domaine du génie de combat et leur apprendre à contrer la menace des engins explosifs improvisés (IED).

En outre, dans la cadre de la coalition anti-État islamique (EI ou Daesh), une vingtaine de militaires français rejoindront Bagdad avec pour mission d’aider les forces irakiennes à planifier et à conduire leurs propres opérations.

Ce type de mission n’est pas sans risque. Récemment, les forces spéciales canadiennes, chargées de conseiller une unité irakienne, ont été contraintes de faire le coup de feu à au moins deux reprises contre les jihadistes de Daesh. En outre, tout dépend de l’endroit où les « mentors » des pays membres de la coalition sont envoyés. Il y a en effet des secteurs plus à risques que d’autres, comme par exemple celui de la ville d’al-Baghdadi;

Selon plusieurs informations obtenues le 12 février, l’EI a attaqué cette localité, considérée vue comme étant le verrou stratégique de la province d’al-Anbar, dont les jihadistes contrôle d’ailleurs la quasi-totalité. Qui plus est, la base aérienne « Ain Assad », de l’amée irakienne, y est implantée, avec actuellement près de 300 militaires américains qui y entraînent les forces de sécurité locale.

Déjà, en décembre dernier, cette base avait été la cible de tirs de mortiers, lesquels ne firent aucune victime. Mais, ce 13 février, les choses ont été un peu plus sérieuses. « Vers 07H20 (04H20 GMT), une petite brigade de l’EI a attaqué un local de l’armée irakienne sur la base aérienne d’Al-Assad », a indiqué un communiqué des forces américaines.

« Les forces de sécurité irakiennes, soutenues par la Coalition, ont déjoué l’attaque, et tué 8 assaillants », a précisé le texte. Un officier et un responsable du ministère irakien de la Défense ont affirmé qu’au moins 7 kamikazes à bord d’un véhicule militaire ont fait partie de cette attaque contre la base d’Ain-Assad.

Conformément à l'article 38 de la Loi 78-17 du 6 janvier 1978 modifiée, vous disposez d'un droit d'accès, de modification, de rectification et de suppression des données vous concernant. [Voir les règles de confidentialité]