Centrafrique : Les casques bleus prennent en charge la protection de l’aéroport de Bangui

minusca-20141119

Officiellement à l’oeuvre depuis le 15 septembre, la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la Stabilisation en République Centrafricaine (MINUSCA) poursuit sa montée en puissance. En effet, la force de l’Union européenne EUFOR RCA, lancée au printemps dernier dans la douleur, a transmis la responsabilité de la sécurité de l’aéroport M’Poko de Bangui aux casques bleus le 17 novembre.

« Le transfert de responsabilité entre l’Unité d’Infanterie de l’EUFOR et les casques bleus de la MINUSCA s’est étalé sur plusieurs semaines durant lesquelles les deux forces ont mené des opérations conjointes dans le but de maintenir un engagement sécuritaire identique au bénéfice des opérations aériennes et de la population », a expliqué la mission des Nations unies dans un communiqué.

La transition entre la MINUSCA et EUFOR RCA devra être – en principe – terminée en mars 2015. À cette date, selon Bruxelles2, une autre mission européenne pourrait prendre le relai afin, cette fois, de former les forces de sécurité centrafricaines. Le feu vert à sa planification a été lancée le 18 novembre.

La protection de l’aéroport de Bangui est capitale dans la mesure où il est un le seul point d’accès international en Centrafrique. Sa sécurisation ainsi que celle de ses environs « demeure la priorité des deux forces internationales », écrit, dans son communiqué, la MINUSCA, laquelle s’engage à « garantir le même niveau de sécurité dans la zone aéroportuaire » ainsi qu’à « assurer la protection des civils, conformément à son mandat, en collaboration avec les forces sécuritaires nationales et internationales ».

Pour rappel, la MINUSCA a été autorisée par la résolution 2149 du Conseil de sécurité des Nations unies, adoptées le 10 avril 2014. Son mandat devra être renouvelé d’ici le 30 avril prochain. Ses effectifs (théoriques) sont de 11.820 militaires et policiers (1.820 pour ces derniers). En Centrafrique, elle agit aux côtés d’EUFOR RCA mais aussi et surtout de la force française Sangaris (2.000 hommes), à pied d’oeuvre dans le pays depuis le 5 décembre 2013.

Conformément à l'article 38 de la Loi 78-17 du 6 janvier 1978 modifiée, vous disposez d'un droit d'accès, de modification, de rectification et de suppression des données vous concernant. [Voir les règles de confidentialité]