Encore 2 centrales nucléaires survolées par des drones

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Alors que l’affaire est médiatisée depuis peu,  notamment après le dépôts d’une plainte par EDF, deux nouvelles centrales nucléaires ont été survolées par des drones au le 30 octobre au soir. Les appareils ont été détectés par les gendarmes en charge de la protection des sites et des employés.

Ce qui frappant dans cette histoire est que ces incidents ont été relevés pratiquement en même temps (à 21h) dans deux endroits différents, à savoir la centrale de Penly (Seine-Maritime) et celle de Golfech (Tarn-et-Garonne). La conclusion s’impose d’elle-même : ces survols d’installations nucléaires ne sont pas le fait d’un individu isolé.

Selon l’armée de l’Air, les appareils utilisés seraient des « mini-drones » comme on « en trouve dans le commerce ». Aussi, ceux qui les mettent en oeuvre ne doivent pas être situés trop loin des installations concernées étant donné que ces engins n’ont pas non plus une portée phénoménale. En général, ces appareils peuvent être contrôlés de 50 à 2.200 mètres de distance selon les modèles.

Normalement, le survol des centrales nucléaires est interdit dans un périmètre de 5 km et de 1.000 mètres d’altitude, sous peine d’un an de prison et de 75.000 euros d’amende.

Entre 7 et 10 sites nucléaires (EDF, Areva, Commissariat à l’énergie atomique) avaient reçu la visite de ces mini-drones avant le 30 octobre. Le ministère de l’Intérieur s’est voulu rassurant en affirmant que ces drones que « ne représentent aucun danger pour la sécurité des installations survolées, censées résister à des secousses sismiques de forte magnitude ou à des crash d’avions de ligne ».

Reste à savoir qui s’intéresse d’aussi près aux centrales nucléaires françaises. Et surtout pour quelles raisons.

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