Violent accrochage entre les militaires français et des jihadistes dans le nord du Mali

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Lors du débat portant sur les crédits destinés aux armées pour 2015, à l’Assemblée nationale, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a indiqué, ce 29 octobre, que de violents combats venaient  d’opposer des militaires français à un groupe jihadiste dans le nord du Mali.

« Cette nuit, dans le cadre d’une opération planifiée de lutte contre les mouvements djihadistes au nord Mali, un violent accrochage a opposé dans le massif de Tigharghar la force Barkhane à un important groupe armé terroriste de type AQMI [ndlr, al-Qaïda au Maghreb islamique]. A l’heure où je vous parle, les combats qui se sont déroulés dans la vallée de l’Ametetai viennent à peine de s’achever », a ainsi affirmé le ministre.

Sans donner le bilan de ces combats, M. Le Drian a tenu à saluer le « le courage et la détermination de nos soldats au service de la sécurité de notre pays », à l’heure où « nos armées en ce moment sont sur plusieurs théâtres difficiles pour des missions essentielles pour notre sécurité ».

Depuis le 21 septembre, le Groupement tactique déployé dans le fuseau ouest de l’opération Barkhane, dont le domaine d’action s’étend à la bande sahélo-saharienne, est constitué par le GT « As de Trèfle », armé par une compagnie d’Infanterie et d’une autre de commandement et de logistique du 35e RI, d’un escadron d’aide à l’engagement du 1er Régiment de Chasseurs (RCH), d’un sous-groupement aéromobile (5e RHC) et d’une section du 19e Régiment du Génie. Il compte également cinq détachements de liaison et d’appui opérationnels (DLAO) auprès de les forces armées maliennes (FAMa) et de la MINUSMA (Mission des Nations unies au Mali).

Chassés des bastions qu’ils occupaient au Nord-Mali par l’opération Serval, les jihadistes d’AQMI, d’Ansar Dine et du Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao) tentent de s’y réimplanter depuis quelques temps. Ces dernières semaines, ils ont lancé des attaques meurtrières contre les casques bleus de la MINUSMA, ce qui a contraint Paris à y renforcer temporairement ses effectifs militaires.

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