L’opération Chammal compte 3 Rafale de plus

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Conformément à ce qui avait été annoncé la semaine dernière, l’opération Chammal, lancée le 19 septembre par le président Hollande en réponse à une demande d’appui du gouvernement irakien contre l’avancée des jihadistes de l’État islamique (EI ou Daesh), 3 Rafale fournis par les escadrons de chasse 1/7 Provence et 2/30 Normandie-Niemen ont décollé de Saint-Dizier, le 5 octobre,  pour rejoindre la base aérienne d’al-Dhafra, aux Émirats arabes unis, et ainsi les 6 autres avions du même type de l’EC 3/30 Lorraine qui y étaient déjà pré-positionnés.

Le vol, sans escale, a duré 6 heures et nécessité 3 ravaitaillements en vol, assurés par un C135FR du GRV 2/91 Bretagne dont l’équipage doit relever celui qui a été engagé depuis le début de l’opération Chammal (et même avant si l’on prend en compte les premières missions de reconnaissances effectuées le 3/30 Lorraine quelques jours plus tôt).

Pour rappel, une frégate anti-aérienne doit également être déployée dans le golfe arabo-persique qui participera, « en coordination avec nos alliés, au contrôle aérien de l’ensemble des moyens présents sur zone ».

Ce renfort permettra, selon Jean-Yves Le Drian, le ministre de la Défense, d’accentuer le rythme des patrouilles en Irak. « Avec 9 Rafale sur zone, nous pouvons maintenant faire deux patrouilles par jour », a-t-il expliqué le 5 octobre, lors de l’émission Le Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI.

Depuis le début de l’opération Chammal, les Rafale n’ont frappé des cibles de l’EI qu’à seulement deux reprises. Le ministre a fait valoir qu’il s’agit « d’écarter tout risque de dommages collatéraux » et d’éviter de détruire les infrastructures irakiennes. Par conséquent, les possibilités de frappe s’en trouvent limitées et les Rafale sont surtout utilisés pour des missions de renseignement. En outre, a aussi avancé M. Le Drian, le « partage des tâches » au sein de la coalition internationale emmenée par les États-Unis, « n’est pas encore abouti ».

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