Irak : Trois Rafale de plus et une frégate anti-aérienne pour l’opération Chammal

PHOTEX DU JEAN BART

À l’issue d’un conseil restreint de défense, le 1er octobre, le président Hollande a annoncé le renforcement des moyens engagés dans l’opération Chammal, nom de la participation française à la coalition anti-État islamique (EI, ou Daesh) conduite par les États-Unis.

L’on pouvait s’attendre à un déploiement d’avions de combat dans un pays plus proche du nord de l’Irak que ne l’est la base d’al-Dhafra, aux Émirats arabes unis, d’où décollent les 6 Rafale de l’Escadron de chasse 3/30 Lorraine, l’avion-ravitailleur C-135FR du GRV 2/91 Bretagne et l’Atlantique 2 de la Flotille 23F engagés dans l’opération Chammal, afin de réduire le temps de vol (une mission peut durer 7 heures)

Finalement, ce « renforcement » du dispositif consistera envoyer aux Émirats arabes unis 3 Rafale supplémentaires et… un frégate antiaérienne, qui pourrait être le Jean Bart d’après la photographie diffusée via la page Facebook de l’État-major des armées (EMA).

L’EI ne disposant pas d’aviation, l’envoi d’une frégate anti-aérienne dans le golfe arabo-persique peut surprendre. En fait, selon l’EMA, il s’agit de « disposer d’un moyen naval capable de participer, en coordination avec nos alliés, au contrôle aérien de l’ensemble des moyens présents sur zone ».

En outre, il également prévu d’augmenter  le nombre d’officiers de liaison français insérés dans les structures de commandement alliées dans la région, à savoir le Combined Air and Space Operation Center (CAOC) d’al-Udeid et l’Army Central Command (ARCENT) implanté au Koweït.

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