Des faits d’armes du 1er Régiment de Chasseurs Parachutistes honorés

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Comme pour son engagement en Afghanistan, le 1er Régiment de Chasseurs Parachutistes (RCP), installé à Pamiers, a reçu la Croix de la Valeur Militaire avec palme de bronze pour les actions qu’il a menées au Mali dans le cadre de l’opération Serval. Son drapeau a ainsi une nouvelle fois été décoré par le chef d’état-major de l’armée de Terre (CEMAT), le général Jean-Pierre Bosser, à l’occasion d’une cérémonie organisée le 26 septembre dernier.

Souvent, quand on entend à la radio ou à la télévision qu’une fusillade a éclaté dans les rues de Bangui ou qu’un jihadiste a été capturé, aucune précision n’est donnée sur ce qu’il s’est réellement passé. Une fois l’information donné, on enchaîne sur le dernier résultat de sport ou sur le temps qu’il fera le lendemain.

Pour connaître les détails de certains engagements, il faut parfois attendre que ceux qui y ont participé soient récompensés, comme cela a été le cas pour quelques militaires du 1er RCP. Et l’on mesure ainsi mieux la réalité des situations que les forces françaises doivent affronter.

Lors de cette cérémonie du 26 septembre, au cours de laquelle un hommage au caporal-chef Cédric Charenton, mort au combat le 2 mars 2013, a été rendu, les acteurs de faits d’armes ayant eu lieu au Mali et en Centrafrique ont reçu à titre individuel la Croix de la Valeur Militaire. Grâce à AriegeNews, l’on sait pourquoi.

Un capitaine, un sergent et 3 caporaux-chef ont ainsi été récompensés pour s’être « particulièrement illustrés au cours de l’opération « Congre dans la nuit du 7 au 8 décembre 2013 ».

Le texte de la citation qui leur a été décernée poursuit : « Parachutés au nord de Tombouctou dans des conditions de saut particulièrement périlleuses au cœur d’un territoire hostile, se sont infiltrés sous voile sur 14 kilomètres puis à pied sur 4 kilomètres. Ont ensuite saisi un objectif dans lequel se situait une cible d’intérêt. Grâce à leur action déterminante, à la discrétion des mises en place et à l’effet de surprise obtenu, l’objectif a été saisi en souplesse, permettant la capture immédiate et sans violence de la cible ».

Quatre autres chasseurs parachutistes (un sergent-chef, un caporal-chef, un caporal et un soldat de 1re classe) ont également été distingués au cours de cette prise d’armes pour leur attitude en Centrafrique, dans le cadre de l’opération Sangaris. Pris à partie à plusieurs reprises au cours de leur engagement, leurs ripostes a permis de protéger des civils ainsi que leurs camarades. Ils se sont particulièrement illustrés « le 28 janvier à Bossangoa en surprenant des miliciens qui les ont pris à partie. Ont riposté et provoqué l’abandon de la position par l’ennemi. Ont ainsi contribué à la récupération d’un important stock de munitions ».

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