Des avions américains seront basés à Erbil, capitale du Kurdistan irakien

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Quand, le 8 août, le président Obama a autorisé les frappes aériennes contre les jihadistes de l’État islamique (EI), ces derniers se trouvaient à une quarantaine d’Erbil, la capitale du Kurdistan irakien, où se trouve, par ailleurs, un consulat américain.

Jusqu’à présent, les chasseurs-bombardiers et les appareils de reconnaissance américains viennent du porte-avions USS George H. Bush, déployé dans le golfe arabo-persique et « bases » dans la région, sans autre précisions. (L’on sait que des F-15 ont été vus dans le ciel irakien).

Les bases les plus proches du théâtre des opérations à venir pour la coalition internationale en cours de formation sous l’égide des États-Unis pour « détruire » l’EI sont en Turquie, voire en Jordanie.

Aussi, un porte-parole du Pentagone, le contre-amiral John Kirby, a indiqué, le 11 septembre, que des avions militaires américains seront déployés à Erbil, soit au plus près des positions jihadistes. Il s’agit « d’apporter un soutien aérien plus offensif aux forces de sécurité irakiennes », a-t-il expliqué.

Depuis début août, l’aviation américain a effectué 150 frappes aériennes contre les jihadistes, notamment pour défendre Erbil mais surtout le barrage stratégique de Mossoul. Depuis la semaine passée, elle a étendu ses opérations vers l’ouest de l’Irak, notamment près d’Haditha, afin d’y appuyer les forces irakiennes et des tribus sunnites hostiles à l’EI.

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