Berlin autorise Rheinmetall à ouvrir une usine en Algérie pour fabriquer des véhicules blindés

Militrfahrzeug Fuchs

Le ministre allemand de l’Économie, le social-démocrate Sigmar Gabriel, a affiché, à plusieurs reprises, son intention de limiter les exportations de matériels militaires des industriels de l’armement d’outre-Rhin en revenant aux règles très strictes adoptées en la matière par Berlin en 2000.

La semaine passée, encore, il avait appelé l’industrie allemande de la défense à se consolider » et à renforcer son « intégration européenne », estimant que « les considérations sur l’emploi ne devaient pas jouer un rôle déterminant » dans les décisions prises par le gouvernement et plus particulièrement par le ministère de l’Économie au sujet des ventes d’armes à l’étranger.

Toutefois, nous apprend l’hebdomadaire Der Spiegel et l’agence Reuters, M. Gabriel vient de donner son feu vert au groupe Rheinmetall pour la construction, à Aïn Smara, à 400 km d’Alger, d’une usine devant assembler des véhicules de transport blindes Fuchs 2. Le montant de cette opération est de 28 millions d’euros.

Le quotidien Handelsblatt avait indiqué, en juin dernier, que la construction de cette usine entrait dans la cadre de contrats signés en 2011 et dont la valeur totale atteint les 10 milliards d’euros sur 10 ans. Il est ainsi question de livrer, notamment, 980 blindés Fuchs 2 destinés à remplacer les BMP-1 – de conception soviétique – des forces armées algériennes (pour 2,7 milliards), 2 frégates Meko-200 ainsi que d’autres types de véhicules (camions et des véhicules tout-terrain).

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