La marine britannique s’offre trois nouveaux patrouilleurs

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Le ministère britannique de la Défense (MoD) a annoncé, le 12 août, avoir passé commande de trois patrouilleurs de type OPV (Offshore Patrol Vessels) auprès de BAE Systems, pour un montant total de 348 millions de livres (436 millions d’euros). Il s’agit-là de la confirmation d’un projet annoncé en novembre dernier par la Royal Navy.

Les trois patrouilleurs commandés appartiennent à une version améliorée de la classe River, dont 4 exemplaires sont actuellement en service au sein de la marine britannique. Ces bâtiments, longs de 81,5 mètres pour un déplacement de 2.000 tonnes, peuvent accueillir un hélicoptère de type AW-101 Merlin. Pouvant naviguer à une vitesse de 46 km/h (22 km/h en croisière) et disposant d’une autonomie relativement importante, ils ont été conçu pour des missions de lutte contre la piraterie, le terrorisme et les trafics illégaux.

Selon le communiqué du MoD, le premier de ces patrouilleurs sera livré à compter de 2017. Ils seront construits à Glascow, en Écosse. Ce que le ministre britannique de la Défense, Michael Fallon, n’a pas manqué de souligner, à l’heure où les Écossais se prononceront bientôt sur leur indépendance par rapport au Royaume-Uni.

« Les navires de guerre britanniques ne sont construits que dans les chantiers navals britanniques. Ce contrat de plusieurs millions de livres montre notre engagement à investir dans de nouveaux navires de la Royal Navy et à maintenir au Royaume-Uni l’expertise nécessaire pour construire les navires de guerre de l’avenir. Il sera bénéfique pour les travailleurs dévoués de la Clyde, leurs familles et à l’économie de Glasgow », a-t-il en effet commenté, alors que le chantier naval de Portsmouth a cessé toute activité de construction pour s’orienter vers les opérations de maintenance.

« Tous les travaux pour les chantiers navals de Clyde sont les bienvenus mais cette nouvelle annonce de Westminster, quelques semaines avant le référendum ne change pas que l’indépendance offre le meilleur avenir pour l’industrie [écossaise] », a rétorqué un porte-parole du gouvernement écossais. Ce dernier a d’ailleurs fait remarquer que Londres n’a de toute façon pas le choix étant donné la situation à Portsmouth, sauf à, par exemple, à faire construire les future frégates de type 26 en Australie ou les prochains pétroliers-ravitailleurs « en Corée du Sud ».

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