L’existence d’un nouveau missile balistique chinois confirmée… Par inadvertance?

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Dans son dernier rapport concernant les capacités de l’Armée populaire de libération (APL) remis au Congrès, le Pentagone avait evoqué le développement d’un nouveau missile balistique chinois, appelé DongFeng 41 (DF-41) d’une portée d’au moins 12.000 km, donc susceptible d’atteindre le territoire américain.

L’existence d’un tel programme n’avait jusqu’à présent jamais été reconnue par Pékin. Jusqu’au 1er août dernier… Comme souvent, les projets militaires prêtés à la Chine font l’objet d’un démenti (ou ne font pas l’objet de la moindre communication) avant d’être confirmés indirectement par des fuites savamment organisées. Cela fut le cas pour les avions « furtifs » J-20 et J-31 ou encore du porte-avions Liaoning (ex-Varyag, racheté à l’Ukraine pour en faire un « casino flottant »)…

Le cas du DF-41 est assez similaire. Une agence du gouvernement de la province de Xaanxi a « malencontreusement » publié, sur son site Internet, une information concernant une installation militaire ayant un rapport avec ce nouveau missile balistique, avant de la retirer.

Mais entre-temps, l’information a été reprise, le 1er août, par le « Global Times », qui suit la ligne éditoriale du Quotidien du Peuple (ndlr, le journal officiel du Parti communiste chinois), avec copie d’écran à la clé, puis par l’agence Chine nouvelle.

« Comme les États-Unis continuent à renforcer leur système de défense antimissile, le développement d’armes nucléaires de troisième génération, capables de transporter des ogives multiples, est la tendance », a même expliqué, à Global Times, un expert militaire chinois.

Depuis, les détails relatifs au DF-41 ne sont apparemment plus disponibles via les médias chinois. Doit-on en conclure à une gaffe? Pas forcément : l’information est sortie le jour de la date anniversaire de la création de l’APL. Donc une date traditionnellement propice aux annonces de ce type.

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