En 2013, le ministère de la Défense comptait 215.019 militaires

En 2013, 18.451 militaires ont quitté les armées alors que dans le même temps, 14.607 recrues ont fait le chemin inverse. Et cette tendance n’est pas prête de se « retourner » étant donné que la Loi de programmation militaire (LPM) 2014-2019 prévoit la suppression de 23.500 postes supplémentaires (en plus de ceux supprimés entre 2008 et 2014)au sein du ministère de la Défense.

De 2004 à 2013, le nombre de militaires (hors réservistes) est passé de 251.758 à seulement 215.019. Dans le détail, et selon le Bilan social 2013 de la Défense, l’armée de Terre représente 53,5% des effectifs avec 115.004 personnels. L’armée de l’Air compte pour 21,1% (45.489 pax) et la Marine nationale pour 17,1% (36.776). À noter que si les forces armées perdent des postes, d’autres services s’en tirent mieux que d’autres : la Direction générale de l’armement (DGA) en a gagné 20 depuis 2011.

Parmi ces 215.019 militaires, l’on trouve 16,6% d’officiers, 45,3% de sous-officiers, 37,1% de miliaires du rang et seulement 1% de volontaires. Mais cela masque des réalités différentes, dans la mesure où certains services et autres directions comptent davantage d’officiers que d’autres, en raison de leurs spécificités et de leur degré de technicité.

Ainsi, la DGA compte 3.450 officiers, soit 100% de ses effectifs (lesquels comprennent aussi les élèves de l’École polytechnique).  En revanche, 14.827 officiers (dont 20% environ sont sous contrat) servent au sein de l’armée de Terre. Cette dernière emploie le plus de militaires de rang et de volontaires que les autres (59.618, contre, par exemple, 7.087 pour la Marine nationale).

Globalement, la part d’officiers ramenée à leurs effectifs totaux est de 12,9% pour l’armée de Terre, de 12,8% pour la Marine nationale et de 15,1% pour l’armée de l’Air. Comme on l’a vu, la DGA (100%), mais aussi le Service du commissariat des armées (SCA) et le Service de santé des armées (45%) font grimper la moyenne du taux d’encadrement. Cela vaut donc aussi pour les sous-officiers, qui sont de plus en plus recrutés sous contrat (c’est le cas de la Royale, qui compte 10.209 officiers mariniers de carrière contre 14.031 sous contrat).

Le SSA se distingue par ailleurs par son taux de féminisation, qui est de 56,2%. Il est suivi par le SCA (23%), l’armée de l’Air (21,8%) et la Marine nationale (13,8%). L’armée de Terre compte seulement 9,8% de femmes parmi ses personnels, ce qui est en retrait par rapport à ce qui avait été constaté en 2004 (le taux était alors de 10,4%).

Plus généralement, la moyenne d’âge des militaires était de 33 ans en 2013 (47,2 ans pour les personnels civils du ministère), avec une temps de service moyen de 12,1 ans. Toujours l’an passé, 60.217 ont connu une mutation, dont 24.856 avec un changement de résidence.

S’agissant des volontaires titulaires d’un engagement à servir dans la réserve opérationnelle, on ne retrouve pas la même répartition par rapport aux effectifs de l’active. Sur les 27.680 réservistes recensés (hors gendarmerie), 55,7% dépendent de l’armée de Terre, 17,4% de la Marine nationale, 15,7% de l’armée de l’Air et 10,6% du SSA.

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