La France et le Mali signent un traité de coopération militaire

Alors que le lancement de l’opération Barkhane, qui va succéder à Serval au Mali et à Épervier au Tchad, est imminent, il était important de fixer les modalités de la coopération militaire entre Paris et Bamako. Et cela d’autant plus que les forces françaises devraient rester à Gao afin de pouvoir continuer à mener des missions de contre-terrorisme dans la bande sahélo-saharienne (BSS).

Plusieurs fois reportée au cours de ces dernières semaines, la signature de ce traité de coopération militaire entre la France et le Mali a enfin eu lieu le 16 juillet, à l’occasion du 8e déplacement à Bamako depuis le lancement de l’opération Serval de Jean-Yves Le Drian, le ministre français de la Défense. Ce dernier accompagnera ensuite le président Hollande en Côte d’Ivoire, au Niger et au Tchad.

« Conforme aux accords de coopération signés avec six autres États africains, ce traité répond à l’esprit de partenariat du Sommet de l’Élysée pour la paix et la sécurité en Afrique tenu en décembre dernier : soutien aux forces africaines, appropriation par les Africains de leur champ sécuritaire, aide aux pays amis », précise le ministère de la Défense.

« Ce traité va permettre de renforcer la coopération militaire entre le Mali et la France dans les domaines du renseignement, de la formation, de l’échange d’informations pour assurer la sécurité sur le territoire malien et dans le Sahel », a expliqué M. Le Drian lors de la cérémonie de signature, aux côtés de son homologue malien Bah N’Daw et du président Ibrahim Boubacar Keïta.

Avant d’entrer en vigueur, ce texte devra toutefois être encore ratifié par la France et le Mali, selon les procédures constitutionnelles et législatives en vigueur dans les deux pays.

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