Enfin un essai réussi pour le système antimissile américain Ground-based Midcourse Defense

gmd-20140624Cela faisait près de 6 ans que ce n’était pas arrivé… Le 22 juin, un missile intercepteur du système Ground based Midcourse Defense (GMD), tiré depuis la base de Vandenberg, en Californie, a réussi à toucher une cible simulant un missile balistique d’une portée maximum de 5.000 km lancée depuis l’U.S. Army’s Reagan Test Site de Kwajalein, dans les Îles Marshall (Pacifique).

Le GMD, dont la mise au point a été confiée à Boeing, est un système qui devra être en mesure de protéger le territoire américain contre la menace des missiles balistiques de longue portée. Il est supposé détruire sa cible grâce à ce que l’on appelle un « élément de collision », à savoir l’Exoatmospheric Kill Vehicle Capability Enhancement II (EKV CE-II), fourni par Raytheon.

Ce succès vient à point nommé étant donné que le GMD a accumulé les échecs au cours des dernières années (5 sur 8 tests). Une de ces tentatives avait notamment échoué en raison d’une défaillance du Sea-Based X-Band Radar.

« C’est une étape très importante dans nos efforts pour améliorer la fiabilité de notre système de défense antimissile balistique », a commenté l’amiral James Syring, le directeur de la Missile Defense Agency (MDA).

Actuellement, 30 Ground Based Inteceptor (GBI) sont en service en à Fort Greely (Alaska) et à Vandenberg (Californie). En mars 2013, le secrétaire américain à la Défense, Chuck Hagel, avait annoncé que 14 engins supplémentaires allaient être installés sur la côte ouest des Etats-Unis. Officiellement, il s’agit de se prémunir contre la menace balistique nord-coréenne. Mais comme de la Corée du Nord à la Chine et à la Russie, il n’y a qu’un pas…

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