L’enquête sur la mort du sous-lieutenant Hami, élève à l’ESM Saint-Cyr, se poursuit
Elève brillant de l’Ecole Spéciale Militaire de Saint-Cyr Coëtquidan qu’il avait intégrée directement en 3e année après avoir un obtenu un Master Affaires Internationales spécialité Sécurité Internationale, le sous-lieutenant Jallal Hami, 24 ans, perdait la vie lors d’une soirée « de transmission des valeurs et des traditions » organisée au cours de la nuit du 29 au 30 octobre 2012.
La jeune recrue (ex-réserviste au 2e Régiment de Hussards) s’était noyée lors de la traversée d’un étang de 50 mètres à laquelle il participait aux côtés de camarades de 1ere année. Une instruction pour « homicide involontaire » fut ouverte par le parquet de Rennes, compétent en matière militaire.
Plus d’un an et demi après ce drame, un élève officier au moment des faits vient d’être mis en examen pour « homicide involontaire par négligence », le 18 juin, dans le cadre de l’enquête, d’après des informations de l’AFP.
D’autres pourraient suivre dans les deux prochaines semaines. « Des convocations devant le juge d’instruction aux fins de mise en examen ont été remises, sur commission rogatoire, à cinq élèves officiers, ainsi qu’à trois officiers », a confié une source judiciaire à l’agence de presse.
D’après l’avocat chargé de défendre les intérêts de la famille du sous-lieutenant Hami, Me Jean Simon, « nombre de prescriptions règlementaires ont été, soit pas respectées, soit ignorées » lors de cette soirée « tradition ». Au lendemain de la mort de l’élève-officier, le procureur de la République de Vannes, Thierry Phelippeau, avait affirmé que « les mesures de sécurité n’étaient pas à la hauteur du risque de l’exercice ».
Photo : Le sous-lieutenant Jallal Hami
