La France augmente ses effectifs militaires au Mali

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Au 20 mai, il y avait 1.600 millitaires français présents au Mali dans le cadre de l’opération Serval. Seulement, étant donné la situation tendue dans le nord de ce pays, précisément à Kidal, où des affrontements meurtriers ont eu lieu il y a quelques jours entre les rebelles touareg du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) et les forces armées maliennes (FAMA), Paris a décidé de renforcer ses effectifs.

« La décision a été prise de prendre des éléments depuis Abidjan (Côte d’Ivoire) pour les basculer à Gao compte tenu de la période de tension », a expliqué, ce 21 mai, le colonel Gilles Jaron, le porte-parole de l’Etat-major des armées (EMA).

« C’est une centaine d’hommes qui devraient être là en fin de soirée ou demain dans la journée à Gao pour nous permettre de faire face à une contrainte qui est celle d’amorcer une relève alors que nous faisons face à une période de tension », a-t-il ajouté, en soulignant qu’il ne s’agit pas d’une « manoeuvre particulière ».

Quoi qu’il en soit, les effectifs de l’opération Serval passeront donc de 1.600 à 1.700 hommes. Ce renforcement, temporaire, fait suite à celui annoncé la veille pour Kidal, où une trentaine d’hommes supplémentaires vont être déployés – s’ils ne l’ont pas déjà été – pour appuyer le Détachement de liaison et d’appui (DLA) déjà présent sur place aux côtés des FAMA et des casques bleus de la mission des Nations unies au Mali (MINUSMA).

D’ailleurs, toujours à Kidal, des échanges de coups de feu entre des soldats maliens et des groupes armés, dont des rebelles touareg, ont de nouveau été entendus ce 21 mai.

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