Un haut cadre jihadiste a été tué par les forces françaises au Mali

serval-20140418-1

L’étau se resserre progressivement autour de Mokhtar Belmokhtar, l’instigateur de la prise d’otages d’In Amenas, en Algérie, en janvier 2013, passé par al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) avant de fonder sa propre organisation terroriste, appelée « Les Signataires par le sang », associée depuis au Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao) pour former le groupe « al-Mourabitoun ».

Ainsi, après Omar Ould Hamaha, dit « Barbe rouge », qui était son beau-père et son ancien bras droit, mais aussi chef militaire du Mujao, tué par une frappe aérienne française au début de mois de mars, Mokhtar Belmokhtar vient de perdre son logisticien, à savoir Abou Bakr Al-Nasr, dit « l’Egyptien », un spécialiste de « l’armement lourd ».

Selon une information du quotidien Le Monde, confirmée par une source gouvernementale auprès de l’AFP, Abou Bakr Al-Nasr a été tué au cours d’une opération des forces françaises menée dans le nord du Mali au début du mois d’avril.

Il s’agit d’un coup dur porté à la mouvance jihadiste au Nord-Mali, dans la mesure où l’effort des forces françaises engagées dans l’opération Serval s’attachent à « casser » la logistique des groupes terroristes, lesquels continuent à stocker des armes dans la région.

Outre Hamaha et donc al-Nasr, Belmokhtar a perdu plusieurs de ses cadres au cours de ces 6 derniers mois, comme Assem al-Hajar, alors porte-parole d’al-Mourabitoun, ou encore Al-Hassan Ould al-Khalil, tué à fin de l’année 2013.

Selon certaines sources, Belmokhtar, qui a récemment réaffirmé sa loyauté à l’égard d’Ayman al-Zawahiri, le chef d’al-Qaïda « central » aurait trouvé refuge dans le sud de la Libye. Les Etats-Unis ont mis sa tête à prix pour 5 millions de dollars.

Conformément à l'article 38 de la Loi 78-17 du 6 janvier 1978 modifiée, vous disposez d'un droit d'accès, de modification, de rectification et de suppression des données vous concernant. [Voir les règles de confidentialité]