Airbus Defense&Space a terminé une étude sur le « Futur système d’artillerie »

Le Lance-roquettes unitaire (LRU), commandé à 13 exemplaires par le Direction générale de l’armement (DGA), vient à peine de terminer des essais en vue de valider sa conduite de tir ainsi que la « détermination des effets au sol autour du lanceur » qu’une étude portant sur le « Futur système d’artillerie » vient d’être finalisée par Airbus Defense&Space, a-t-on appris.

Cette réflexion sur ce futur véhicule d’artillerie vise à permettre à l’armée de Terre de détenir, à l’horizon 2025, une capacité de feu sol-sol précise et à longue distance, aujourd’hui apportée par le lance-roquettes unitaire. Elle a été réalisée conjointement par les équipes d’Elancourt, de Val-de-Reuil et de Friedrichshafen, avec l’appui externe des sociétés Artem Defense, DCNS et Lockheed Martin MFC.

Un appel d’offres concernant une étude technico-opérationelle (ETO) au sujet de ce Futur système d’artillerie avait été lancé par le DGA en 2011. « Le but de l’étude est de déterminer les caractéristiques générales (feu, mobilité, protection, communication…) d’un futur système d’artillerie terrestre à l’horizon 2025 ayant une portée supérieure ou égale à 70 km (70 km, 100 km voire 150 km) et ses adaptations aux plateformes navales », y était-il écrit.

Pour reprendre la définition donnée par la DGA, les études technico-opérationnelles « servent à optimiser, pour les systèmes futurs ou dans le cadre des évolutions des systèmes existants, les caractéristiques opérationnelles, les spécifications techniques ainsi que les coûts associés; elles peuvent notamment s’appuyer sur des simulations ».

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