Un hélicoptère Gazelle visé par des tirs dans la région de Tessalit

Ce n’est qu’une semaine plus tard que l’Etat-major des armées (EMA) a communiqué sur un incident ayant eu lieu dans la région de Tessalit, dans le nord du Mali. Certes, des informations selon lesquelles un militaire français avait été « légèrement » blessé furent publiées mais il restait à en connaître les circonstances exactes.

Ainsi, le 20 février, une patrouille formée par des hélicoptères d’attaque Gazelle (l’EMA n’en précise pas le nombre), partie pour une mission de reconnaissance dans les environs de Tessalit, a été la cible de tirs d’armes de caliblre 7,62 mm et un des appareils a été touché mais sans subir de « dommage matériel important ».

L’hélicoptère a donc pu se poser sans problème, une fois la mission terminée. Cela étant, son chef de bord a été « blessé à la main ». A priori, la blessure devait être plus qu’une égratignure puisqu’il a été évacué et opéré le jour même à Gao par le Service de Santé des Armées (SSA). « Son état est aujourd’hui stable. Le militaire a été rapatrié en France dès le lendemain », a indiqué l’état-major.

L’opération Serval compte toujours 2.300 hommes, selon le chiffre avancé par l’EMA. Est-il à jour ou pas? Toujours est-il que, selon les orientations fixées par le président Hollande au début de cette année, les forces françaises ne devaient plus disposer, au Mali, que de 1.600 soldats à la mi-février.

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