Les drones Harfang de l’escadron 1/33 Belfort ont franchi le seuil des 10.000 heures de vol

Il y a du provisoire qui dure. Comme le Système intérimaire de drone MALE (SIDM) Harfang, mis en oeuvre depuis 2008 par l’Escadron 1/33 Belfort, implanté à Cognac. Retenu en août 2001 (date de la notification du contrat à EADS, qui avait proposé une offre sur la base du porteur israélien Eagle, d’IAI), cet appareil est entré en service en 2008, année où il a été utilisé pour la première fois par l’armée de l’Air, à l’occasion de la visite du pape Benoît XVI à Lourdes.

Depuis, les Harfang ont été notamment engagés en Afghanistan, en Libye puis, plus récemment, au Mali. C’est sur théâtre d’opération que, dans la nuit du 15 au 16 février 2014, le SIDM a franchi le seuil symbolique des 10.000 heures de vol, sous la houlette de l’escadrille SAL-33 « la hache » appartenant à l’Escadron de drones 1/33 Belfort.

Mis en oeuvre depuis Niamey, au Niger, les Harfang ont déjà effectué 3.000 heures de vol (ce cap a été franchi le 12 février) au profit de l’opération Serval, en un peu plus d’un an. Auparavant, ils avaient réalisé 579 vols en Afghanistan (5.100 heures de vol) et 24 vols en Libye (316 heures de vol).

Les drones de l’ED 1/33 Belfort « ont ainsi effectué, depuis leurs premiers engagements opérationnels en 2009, plus de 900 missions opérationnelles de renseignement, de surveillance et d’appui aux opérations dont le guidage de bombes de précision tirées par d’autres aéronefs », souligne l’armée de l’Air.

Depuis le début de cette année, l’ED 1/33 Belfort dispose de deux drones MQ-9 Reaper de conception américaine. L’armée de l’Air indique que l’un de ces appareils a effectué sa première mission opérationnelle « juste » avant la 10.000e heure de vol du Harfang.

La semaine passée, le chef d’état-major de l’armée de l’Air, le général Denis Mercier, a rappelé que le « Reaper vole plus loin, reste en l’air plus longtemps, et offre des images plus nettes ». Et d’ajouter : « Le problème avec le drone est que plus nous en avons, plus nous en avons besoin. C’est une capacité essentielle ».

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