L’un des deux drones mis en oeuvre par la Monusco en RDC est hors service

En décembre dernier, un drone était utilisé pour la première fois dans le cadre d’une opération des Nations unies. En l’occurrence, il s’agissait d’un des deux appareils de type Falco, fournis à la Monusco, déployée en République démocratique du Congo, par Selex ES, une filiale du groupe italien d’armement Finmeccanica.

La mission de ces deux drones est d’assurer une surveillance du Nord-Kivu afin d’aider au contrôle de la frontière entre la RDC, l’Ouganda et le Rwanda, ces deux derniers pays étant accusés d’apporter un soutien aux groupes armés qui sévissent dans cette région. Afin de disposer d’une telle capacité en permanence, les Nations unies comptaient déployer 3 autres appareils.

Sauf que l’un des deux Falco utilisés par la Monusco est d’ores et déjà inutilisable étant donné qu’il a fait une sortie de piste lors de son atterrissage, à l’aéroport de Goma, le 15 janvier. « L’appareil a souffert de dégâts et il est hors service », a précisé Carlos Araujo, porte-parole de la Mission de l’ONU pour la stabilisation du Congo. Une enquête pour tenter de déterminer les causes de cet incident a été ouverte.

La Monusco espère que le drone endommagé sera remplacé d’ici trois semaines. A priori, ce cas de figure avait été prévu dans le contrat conclu avec Selex ES.Selon ce dernier, les opérateurs des Falco sont mis à la disposition de la Monusco par le constructeur italien.

D’une autonomie d’une dizaone d’heures, le Falco dispose d’un rayon d’action de 200 à 250 km autour de sa base et peut évoluer jusuqu’à 5.000 m d’altitude. Il n’est évidemment pas armé.

Conformément à l'article 38 de la Loi 78-17 du 6 janvier 1978 modifiée, vous disposez d'un droit d'accès, de modification, de rectification et de suppression des données vous concernant. [Voir les règles de confidentialité]