Le second A400M Atlas de l’armée de l’Air s’appellera « Ville de Toulouse »

Comme les bombardiers stratégiques B-2, qui portent le nom d’un Etat américain (à l’exception des « Spirit of America » et « Spirit of Kitty Hawk », l’avion de transport tactique Transall C-160 « R-18 » avait été baptisé « Ville de Kolwezi » en référence à l’opération « Bonite » à laquelle il avait participé. Il s’agissait alors de l’unique exemplaire de ce type d’appareil à avoir reçu un nom de baptême au sein de l’armée de l’Air.

Et cet usage va être généralisé pour l’ensemble des A400M Atlas qui seront livrés à la France au cours de ces prochaines années. C’est ce qu’avait indiqué Le chef d’état-major de l’armée de l’Air (CEMAA), le général Denis Mercier, lors du dernier Salon du Bourget, en précisant que l’idée était de donner à ces appareils le nom d’une ville ayant des « liens forts » avec les forces aériennes françaises.

Le premier Atlas français (MSN7), qui vient d’effectuer sa première mission opérationnelle au Mali, a ainsi été baptisé « Ville d’Orléans », où est situé la base aérienne 123, son port d’attache qui sera également celui des autres appareils de ce type attendus par l’armée de l’Air.

Livré le 13 novembre dernier, le second Atlas français (MSN-8) sera baptisé « Ville de Toulouse », à l’occasion d’une cérémonie qui sera organisée le 22 janvier prochain à l’Airbus Delivery Center de Toulouse-Blagnac, en présence du ministre délégué aux Anciens combattants, Kader Arif, qui plus est « local de l’étape » puisqu’il est élu de la région.

L’annonce en a été faite le 9 janvier, à l’occasion du point presse du ministère de la Défense. Au moins deux raisons motivent ce choix : l’histoire de la métropole toulousaine est désormais étroitement associée à celle d’Airbus et elle fut, par le passé, un haut-lieu du transport aérien militaire avec la base de Francazal, dont la dissolution avait été décidée en 2008.

Au terme de la Loi de programmation militaire 2014-2019 adoptée par le Parlement le mois dernier, l’armée de l’Air disposera de 15 Atlas, 14 C-160 « maintenus en service pour compenser le décalage des livraisons A400M » et de 14 C-130 Hercules.

En 2014, 4 exemplaires de l’A400M seront livrés à l’armée de l’Air (puis 4 autres en 2015, 3 en 2016 et 2 en 2017). La cible initiale de 50 appareils n’a pas changé. Mais elle ne pourra être atteinte qu’au-delà des années 2020. Ce qui laisse du temps pour leur trouver un nom.

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