Centrafrique : Les militaires français ont neutralisé un pick-up hostile

Alors que, le 5 décembre, Bangui était le théâtre d’accrochages entre les ex-rebelles de la coalition Séléka, aujourd’hui intégrés aux forces de sécurité centrafricaines malgré leur responsabilité dans de nombreuses exactions, et des éléments armés non identifiés (probablement des fidèles de l’ex-président Bozizé, renversé en mars), des militaires français présents en Centrafrique au titre de l’opération Boali, ont neutralisé un pick-up ayant ouvert le feu dans leur direction et sur des civils.

« Jeudi à l’aube, un pick-up armé a ouvert le feu à trois reprises en direction de ces civils et des troupes françaises. A la troisième ouverture du feu, on a riposté et on a détruit le véhicule », a indiqué, ce jour, le porte-parole de l’Etat-major des armées. Aucune précision supplémentaire n’a été donnée.

Le pick-up en question était équipé d’une mitrailleuse et devait transporter entre 4 et 5 assaillants. L’incident n’a fait aucun blessé du côté des militaires français et des civils. Ces derniers, depuis les premiers accrochages, se sont rapprochés par centaines de l’aéroport de Bangui afin de pouvoir bénéficier de la protection des forces françaises qui y sont déployées. Selon l’EMA, ils étaient 2.000 au cours de la journée du 5 décembre.

Cet accrochage est donc survenu avant l’adoption, par le Conseil de sécurité des Nations unies, de la résolution 2127 autorisant la France à intervenir en soutien à la Mission internationale de soutien à la Centrafrique (Misca) et du lanncement de l’opération Sangaris par le président de la République.

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