La Chine envoie des avions de chasse patrouiller dans sa zone aérienne d’indentification

Après l’incursion de bombardiers américains B-52 et d’appareils japonais et sud-coréens dans la zone aérienne  d’intenfication  (ZAI) qu’elles ont établie unilatéralement, le 23 novembre dernier, en englobant des territoires dont la souveraineté est contestée (îles Senkaku et le rocher Ieodo) les autorités chinoises ne pouvaient que réagir pour ne pas perdre la face. Et cela d’autant plus que leur passivité a été soulignée par la presse nationale.

D’où l’annonce faite le 28 novembre par l’aviation chinoise de l’envoi en patrouille dans la zone contestée d’avions de combat et de détection aérienne. Il s’agit d’une « mesure défensive, conforme aux pratiques internationales courantes », a fait valoir Shen Jinke, un porte-parole. Les appareils en question, dont des Sukhoï Su-30, ont surveillé des « cibles » dans la ZAI, a-t-il ajouté.

« L’aviation militaire chinoise est en alerte avancée et prendra des mesures pour faire face aux menaces aériennes diverses, afin de garantir fermement la sécurité de l’espace aérien du pays », a-t-il aussi expliqué.

De son côté, un porte-parole du ministère chinois de la Défense, Yang Yujun, a affirmé qu’il était « incorrect » de supposer que les forces aériennes chinoises abattront des appareils qui seraient entrés dans la ZAI sans s’être identifier préalablement.

A Tokyo, le secrétaire général du gouvernement nippon, Yoshihide Suga, a affirmé, ce 29 novembre, ne pas savoir si, effectivement, des avions chinois avaient patrouillé dans la ZAI. Mais il a assuré que le Japon maintiendrait son niveau de vigilance dans cette zone, notamment, a-t-il précisé, avec des navires et des appareils de patrouille maritime P3-C des forces d’autodéfense.

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