Un maire a refusé une minute de silence en mémoire des militaires français tués au Mali

Il y a de quoi tomber sa chaise quand on lit certaines informations. Notamment celles publiées par le Courrier Picard, au sujet de la cérémonie du 11 novembre, à Jussy, à une dizaine de kilomètres de Ham, haut-lieu d’histoire. Le maire de ce village, Richard Trépant (UMP), aurait pu démentir les propos qui lui sont attribués, en répondant aux sollicitations des journalistes du quotidien. Il ne l’a pas fait…

Qu’aurait-il dit ce maire? Le président de la section locale de l’Union nationale des combattants (UNC) lui avait demandé une minute de recueillement en mémoire des 7 militaires français qui ont perdu la vie au Mali. Le minimum que l’on puisse faire. Juste le minimum. Mais c’était sans doute encore trop pour M. Trépant, qui aurait refusé cette demande.

Et il n’a pas fait que cela. « Je refuse de me recueillir pour ces mercenaires », aurait-il aussi affirmé, selon des témoins, en parlant de ces militaires morts pour la France. Et de continuer dans la même veine : il aurait traité de « cons » les gradés de la Première Guerre Mondiale et estimé qu’il faudrait « arrêter les commémorations ».

« Ce n’était ni le lieu, ni le moment et surtout ce n’est pas digne d’un élu de la République », a confié, au Courrier Picard, un des témoins de la scène qui a préféré rester anonyme. Il y a des sifflets qui se perdent.

Conformément à l'article 38 de la Loi 78-17 du 6 janvier 1978 modifiée, vous disposez d'un droit d'accès, de modification, de rectification et de suppression des données vous concernant. [Voir les règles de confidentialité]