Accrochage entre l’armée malienne et des « bandits armés »

Un accrochage entre une patrouille de l’armée malienne et un groupe armé a fait 3 tués, le 8 novembre, à Egazargane, une localité située à 140 km de Menaka, près de la frontière avec le Niger.

Le ministère malien de la Défense n’a pas précisé l’identité du groupe impliqué dans cet accrochage, parlant, dans son communiqué, de « bandits armés ». Il a en revanche indiqué que les combats avaient fait trois tués et quatre blessés dans les rangs de ces derniers et qu’un véhicule, une moto ainsi que du matériel de communication et des armes avaient été saisis.

En fait de « bandits armés », il s’agirait de Touareg du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA). Ce dernier a d’ailleurs admis avoir perdu trois hommes au cours de l’accrochage, qui aurait été déclenché, selon lui, par les militaires maliens, et non, comme l’affirme Bamako, par ses combattants.

Comme l’on peut s’en doute, cet incident, qui n’est pas le premier, est de nature à compliquer les discussions entre les autorités maliennes et les rebelles touareg au sujet de l’avenir de l’Azawad, c’est à dire du Nord-Mali, prévues dans le cadre de l’accord intérimaire de Ouagadougou, signé en juin dernier.

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