Les 4 otages français enlevés par AQMI au Niger ont été libérés

Le président Hollande a annoncé, ce jour, depuis Bratislava, la libération des 4 otages français qui, enlevés au Niger, le 16 septembre 2010, étaient retenus par al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI).

« Ne perdez pas espoir. La République est là », a déclaré le chef de l’Etat. « Cette solidarité, nous devons encore la manifester pour les sept  otages français qui restent de par le monde », a-t-il ajouté.

Pour rappel, 7 employés du groupe Areva et de son sous-traitants Satom Thierry avaient été kidnappés par un groupe armé à Arlit, dans le nord du Niger. L’opération fut revendiquée par Abu Zeïd, le chef d’AQMI tué par une frappe française lors des combats dans l’Adrar des Ifoghas, au Nord-Mali, en février dernier. Par la suite, 3 des 7 otages furent libérés, dont François Larribe ainsi qu’un Togolais et un Malgache. Il ne restait plus que Thierry Dol, Daniel Larribe, Pierre Legrand et Marc Féret à faire libérer.

Entre-temps, d’autres ressortissants français ont été enlevés au Sahel par des groupes jihadistes, dont Serge Lazarevic et Philippe Verdon (décédé en détention), ainsi que Jules Berto Rodriguez Leal (retenu par le Mujao) et Francis Collomp (kidnappé au Nigeria par Ansaru). Le lancement de l’opération Serval, le 11 janvier dernier, laissait craindre le pire pour leur vie, les terroristes pouvant menacer de les tuer en représailles, d’autant plus que, jusqu’à présent, l’intervention militaire française au Mali n’avait jusqu’à présent pas permis de les retrouver.

Cela étant, la semaine passée, et alors que les forces françaises de l’opération Serval venaient de lancer l’opération Hydre, des sources sécuritaires maliennes et nigériennes ont fait état d’une « accélération » des négociations visant à obtenir la libération des otages, avec la présence sur place de deux intermédiaires, à savoir Mohamed Akotey, un ancien ministre nigérien devenu président du conseil d’administration d’Imouraren, la mine d’uranium la plus importante en Afrique pour Areva) et du colonel  Jean-Marc Gadoullet, un ex de la DGSE reconverti dans la sécuritée privé. Ce qu’avait « formellement démenti » une source gouvernementale à Paris…

Il reste donc maintenant à connaître les circonstances de l’heureuse libération de ces 4 otages français, qui sont « sains et saufs ». Les ministres de la Défense et des Affaires étrangères, respectivement Jean-Yves Le Drian et Laurent Fabius, doivent s’envoler vers Niamey pour les rapatrier ensuite en France.

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