La police n’attire pas les militaires belges

En avril 2012, suite à l’agression mortelle d’un superviseur de la Société des transports intercommunaux de Bruxelles, il avait été décidé de recruter des militaires pour combler les lacunes récurrentes de la police en matière d’effectifs. Seulement, cette idée n’a pas eu le succès espéré. Loin de là même.

En effet, selon le quotidien La Dernière Heure, seulement 15 militaires belges ont été volontaires pour suivre une formation d’inspecteurs de police en 18 mois. C’est donc un échec total et cette mesure va être abandonnée étant donné que le ministère de l’Intérieur n’a pas l’intention de renouveler la procédure concernant ce recrutement spécial.

Les 15 anciens militaires devenus policiers intégreront le Corps d’intervention à Bruxelles (CIK), dont la mission est de mener des patrouilles dans les gares et les stations de métro aux côtés de la police fédérale des chemins de fer.

Qui plus est, l’idée de s’inspirer du plan Vigipirate français, c’est à dire de faire patrouiller des militaires en compagnie de policiers ou de gendarmes dans les lieux accueillant du public, ne devrait pas voir le jour.

Le ministre belge de la Défense, Pieter De Crem, a estimé que si les militaires peuvent renforcer la police en cas de coup dur, ils « ne sont ni formés, ni équipés, ni entraînés pour s’acquitter de missions policières. »

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