Un dernier hommage a été rendu au commandant Hélie de Saint Marc

Plus d’un millier de personnes ont assisté aux obsèques du commandant Hélie de Saint Marc, qui s’est éteint cette semaine à l’âge de 91 ans. Lechef d’état-major de l’armée de Terre, le général Ract-Madoux, était présent, de même que de nombreuses autorités civiles et militaires, dont le maire de Lyon, Gérard Collomb, l’ancien ministre de la Défense, Charles Millon ainsi que des parlementaires.

La vie du commandant Hélie de Saint-Marc, ancien résistant, déporté et officier parachutiste de la Légion étrangère, aura été marquée par un sens aigu de l’honneur, notamment lors de la période troublée de la guerre d’Algérie, où les militaires français furent mis dans une situation impossible. Il expliquera, plus tard, sa participation au putsch des généraux, à Alger, en avril 1961, en disant avoir « préféré le crime de l’illégalité au crime de l’inhumanité ».

Condamné à 10 ans de prison, grâcié au bout de 5 ans de détention, le commandant de Saint Marc avait été réhabilité en 1978 avant d’être élevé à la dignité de Grand’Croix de la Légion d’Honneur par le président Sarkozy en novembre 2011. Auteur de plusieurs ouvrages où il raconte ses expériences, il restera une figure de l’armée française, laquelle lui a d’ailleurs rendu les honneurs militaires à l’issue de ses obsèques religieuses.

L’éloge funèbre du commandant de Saint Marc a été prononcé par le général (2S) Bruno Dary, en qualité de président de l’Association des Anciens Légionnaires Parachutistes (AALP). En voici le texte :

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