La certification militaire de l’A400M recommandée

Tant que le nouvel avion de transport tactique A400M « Atlas » n’a pas obtenu son certificat militaire, il ne peut pas être livré aux forces aériennes qui l’attendent non sans impatience.

C’est la raison pour laquelle l’exemplaire de cet appareil qui a pris part au défilé aérien du 14 juillet dernier au-dessus des Champs Elysées n’était pas le MSN-7, celui destiné à l’armée de l’Air, mais un avion appartenant à Airbus Military.

Pour le moment, l’Atlas n’a décroché que la certification civile délivrée par l’Autorité européenne de sécurité aérienne (AESA), ce qui l’autorise à s’insérer dans le trafic aérien civil.

Mais l’appareil n’est pas loin d’obtenir sa certification militaire étant donné que le CQC (Certification and qualification committee) a émis une recommandation allant dans ce sens, le 19 juillet. D’après le ministère français de la Défense, cela permettra à la Direction générale de l’armement (DGA) « d’établir un certificat de type militaire » dans les « prochains jours. »

Le CQC, composé d’experts et de représentants de chaque pays clients, est chargé de verifier le respect des exigences de sécurité militaire ainsi que les performances de la l’A400M, via 15 groupes de travail ayant chacun une spécialité définie (avionique, facteurs humains, guerre électronique, etc…).

« La qualification militaire (…) sera prononcée par l’Organisation conjointe de coopération en matière d’armement (OCCAR), avec l’aval de tous les pays partenaires, et les opérations de réception du premier appareil de série réalisées par la DGA », a encore précisé le ministère de la Défense.

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