La tombe d’un militaire français tué en Afghanistan a été saccagée

Il n’y a pas de mots pour qualifier certains actes. Comme celui qui a été commis dans le cimetière de Villers-Carbonnel, où repose le brigadier-chef Clément Kovac, tué en Afghanistan le 11 juillet 2011 alors qu’il servait en tant que radio-chargeur sur char léger AMX-10 RC au sein groupement tactique interarmes (GTIA) Quinze-Deux, déployé en Surobi.

Ainsi, nous apprend le Courrier Picard, la tombe de ce jeune cavalier a été vandalisée. Ses parents, qui s’y rendent tous les jours, ont fait cette désolante découverte le 15 juillet et ont vu la stèle saccagée, les fleurs arrachées et les pots de compositions florales volées. Les gendarmes ont fait les constatations d’usage et une plainte sera déposée.

Ce n’est pas la première fois que le repos du brigadier Kovac est troublé. En mars 2012, rappelle le Courrier Picard, sa tombe avait été totalement dépouillée de ses fleurs. Seules les plaques commémoratives étaient restées à leur place.

Malheureusement, cet acte odieux n’est pas isolé. En janvier 2010, la tombe du caporal Melam Baouma, du Régiment de Marche du Tchad (RMT), décédé le 19 août 2008 des suites de ses blessures en Afghanistan, avait été aussi vandalisée, en Nouvelle-Calédonie.

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