L’édition 2013 du défilé militaire du 14 Juillet sur les Champs Elysée évoquera plusieurs anniversaires, dont le cinquantenaire du Traité de l’Elysée (d’où la présence d’Eurofighter, de Transall C-160, d’hélicoptères Tigre allemands et de la Brigade Franco-allemande, une habituée de l’exercice) et celui de l’Ordre national du Mérite, ainsi que les 70 ans de la Médaille de la Résistance.

Cette année est aussi marquée par le 60e anniversaire de la Patrouille de France, les 150 ans de la Bataille de Camerone et le cinquantenaire de la 9e Brigade d’Infanterie de Marine.

Outre ces anniversaires, il s’agira également de rendre hommage aux militaires ayant participé à l’opération Serval, au Mali. D’où la présence sur les Champs Elysées de détachements africains qui ont pris part à cet engagement, dont les Forces armées maliennes et les troupes de la MISMA (Mission internationale d’aide au Mali), fournies par la Cédéao et le Tchad.

Rigueur oblige, le défilé 2013 sera moins pourvu en véhicules que les années précédentes. Mais il y en aura tout de même un nombre conséquent (265, dont 82 motos). De même pour les aéronefs (58 avions et 35 hélicoptères).

La Musique des Transmissions et la Musique principale des Troupes de Marine seront à l’oeuvre pour les animations d’ouverture, à laquelle participeront également le Choeur de l’armée française, 37 jeunes volontaires du service civique et le ténor Florian Laconi.

Une fois le dernier hélicoptère du défilé aérien de clôture passé, le programme prévoit la participation, à nouveau du Choeur de l’armée française et de 54 volontaires du service civique. Enfin , 6 parachutistes de l’Ecole des troupes aéroportées de Pau effectueront un saut et 2 Alphajet de la Patrouille de France mettront une note finale à cette parade.

Défilé aérien d’ouverture

– 9 Alphajet de la Patrouille de France, qui fête cette année son 60e anniversaire

50 ans du Traité de l’Elysée

– 1 A400M Atlas, qui participe pour la première fois au défilé aérien du 14 juillet

– 1 Rafale de l’Escadron de Chasse (EC) 1/7 Provence, de la base aérienne 113 de Saint-Dizier

– 1 Eurofighter Typhoon de la Luftwaffe appartenant au Jagdgeschwader 74 (JG-74) de Neuburg an der Donau. Pendant un temps, cet escadron a été appelé JG-74 « Mölders », du nom de l’as allemand Werner Mölders. Mais cette appellation a été abandonnée en 2005, étant donné que ce dernier ne s’était jamais opposé à l’idéologie nazie

Connaissance et anticipation

– 2 Rafale du Régiment de chasse 2/30 Normandie-Niémen (BA 118 Mont-de-Marsan)

– 2 Mirage F1CR de l’Escadron de reconnaissance 2/33 Savoie (BA 118). Il s’agit de l’un des dernière apparitions de cet appareil puisqu’il devrait quitter le service actif en 2014. A noter que le 2/33 Savoie, après avoir pris part à l’opération Serval, a envoyé un détachement dans les pays baltes, dans le cadre de la mission de l’Otan Air Baltic

Dissuasion

– 1 C-135 du Groupe de ravitaillement en vol 02/091 Bretagne (BA 125 Istres)

– 1 Rafale de l’EC 01/091 Gascogne, qui a pris l’alerte nucléaire en juillet 2010 avec le missile ASMP-A. Cette unité est aussi engagée dans des missions conventionnelles

– 2 Mirage 2000N de l’EC 2/4 La Fayette, dont les appareils, armés du missile ASMP-A, effectuent des missions conventionnelles tout en assurant l’alerte nucléaire

Protection

– 1 E3F Awacs de l’Escadron de détection et de l’Escadron de détection et contrôle aéroportés (EDCA) 00.036 Berry (BA 702 Bourges-Avord)

– 1 Rafale du 2/30 Normandie-Niémen

– 2 Mirage 2000-5 du groupe de chasse 1/2 Cigognes de la BA 116 de Luxeuil, dont l’escadrille SPA3, celle de Guynemer, a fêté son centenaire en septembre 2012

– 1 Mirage 2000 RDI de l’EC 2/5 Île de France (BA 115 Orange-Caritat)

Intervention à partir de la mer – Surveillance maritime

– 2 Rafale de la Flottille 12F de la BAN de Landivisiau

– 2 Super Etendard Modernisé (SEM) de la Flottille 17F. Comme pour le Mirage F1CR, il s’agit de l’un des dernières apparitions de ces avions

– 1 Falcon 50 de la Flottille 24F de la BAN de Lann-Bihoué

50e anniversaire du Traité de l’Elysée

– 1 Rafale de l’EC 1/7 Provence. Cet escadron a récupéré l’escadrille SPA 162 Tigre du 1/12 Cambrésis, à la dissolution de ce dernier. Ce qui lui permet de participer au Nato Tiger Meet

– 2 Eurofighter Typhoon allemands du Jagdgeschwader 74

– 1 Mirage 2000 RDI de l’EC 2/5 Île-de-France

Ecoles Multinationales de l’armée de l’Air

– 2 Alphajet français de l’Ecole de transition opérationnelle (ETO) 2/8 de la BA 120 de Cazaux

– 1 Alphajet belge de l’ETO 2/8. A noter que l’aviation militaire belge a fêté son centenaire, en toute discrétion, en avril dernier.

Intervention Serval

– 1 C-135 du Groupe de ravitaillement en vol 02/091 Bretagne (BA 125 Istres)

– 1 Rafale de l’EC 1/7 Provence

– 3 Mirage 2000D de la BA 133 de Nancy-Ochey, qui maintient actuellement un détachement de 3 appareils à Bamako. L’EC 3/3 Ardennes fêtera ses 70 ans en septembre prochain.

– 1 Mirage F1 CR de l’ER 2/33 Savoie

Intervention Serval – ISR – Patrouille maritime

– 1 C-130 Hercules de l’Escadron de transport (ET) 2/61 Franche-Comté (BA 123 Orléans Bricy)

– 1 Atlantique 2 de la Flottille 23F (BAN Lann-Bihoué). Cet appareil a fourni des services appréciables au Mali, notamment en matière de renseignement et même de frappes aériennes

Intervention Serval – Traité de l’Elysée – Projection de forces

– 1 Transall C-160 du Centre d’instruction des équipages de transport 00.340 de la BA 123 d’Orléans-Bricy. Bientôt remplacé par l’A400M, le Transall a fêté ses 50 ans en février derrnier

– 1 Transall C-160 allemand du Lufttransportgeschwader 61, Landsberg

– 1 C-130 Hercules danois de la transporteskadrille 721, Aalborg

– 3 CN-235 de l’Escadrille d’instruction des équipage 00.062, de l’ET 1/62 Vercors et de l’ET 3/60 Ventoux, de la BA 110 de Creil

Ecoles de l’armée de l’Air

– 3 EMB Xingu de l’Ecole de l’aviation de transport 00.319 de la BA 702 Bourges-Avord

– 1 Grob 120, 1 TB-30 Epsilon, 1 SR-22 Cirrus de l’Ecole de pilotage de l’armée de l’Air de la BA 709 Cognac-Châteaubernard, laquelle pourrait accueillir l’Ecole de l’Aviation de Chasse dans un proche avenir.

Troupes à l’honneur

 

Mali  – Composante africaine et Nations unies

– 1 détachement de l’armée malienne (50 personnels)

– chefs de corps ainsi que drapeaux avec leur garde, représentant les pays ayant participé à la Mission internationale de soutien au Mali (MISMA), dont le Bénin, le Burkina Faso, la République de Côte-d’Ivoire, le Ghana, la Guinée, le Liberia, le Niger, le Nigeria, le Sénégal, la Sierra Leone, le Tchad et le Togo

– Détachement représentant la Mission multidimentionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA), qui a été activée le 1er juillet dernier (50 pax)

Mali – Composante Française

– En tête de ce détachement se trouveront les généraux Bernard Barrera, commandant la 3e Brigade Mécanisée et les forces terrestres de l’opération Serval jusqu’en mai 2013 et Jean-Jacques Borel, chef de l’état-major du commandement de la défense aérienne et des opérations aériennes et commandant les forces aériennes au Mali

– Fanion du commandant de la 3e BM

– Un rang de 4 militaires composé des chefs d’état-major de la 3e BM et de la 11e Brigade Parachutiste (BP) et des colonels adjoints de la 11e BP et de l’opération Serval

– Etat-major de l’opération Serval (40 pax)

– Chefs de corps, suivis des drapeaux et étendards, avec leur garde, des 92e régiment d’infanterie (Clermont-Ferrand), du 21e Régiment d’infanterie de marine (21e RIMa ; Fréjus), du 1er RIMa (Angoulême), du 28e régiment de transmissions (Issoire), du 511e régiment du train (Auxonne) et du 5e régiment d’hélicoptères de combat (Pau)

– Un rang de 6 commandants d’unité et leur fanion, représentant les 6 régiments défilants.

– Un bloc de 120 militaires issus des 6 régiments défilants

Module « 50e anniversaire du traité de l’Élysée »

– Brigadegeneral Gert-Johannes Hagemann, commandant la brigade franco-allemande, suivi de son fanion, porté par un sous-officier français.

– 3e Régiment de Hussards [Metz] : a envoyé son 3e escadron au Tchad cette année. Equipé d’AMX-10RC

– 292e Jägerbataillon de Donaueschingen

– Bataillon de commandement et de soutien.

Détachement Interarmées croate

– Bataillon de protection et d’honneur (Počasno-Zaštitna bojna), avec à sa tête le colonel Dragan Basić, suivi de la garde au drapeau en tenue traditionnelle, de 4 sous-chefs d’échelon et d’un carré composé de 64 militaires. La Croatie est le 28e pays à avoir intégré l’Union européenne, le 1er juillet dernier.

 

Troupes à pied

– Général commandant le défilé des troupes à pied

– École polytechnique : Créée en 1794, elle est placée sour la tutelle du ministère de la Défense. Largement internationalisée (30% des étudiants, 20% des enseignants), l’X a cette année un premier président civil, en la personne de Jacques Biot. Quatre objectifs lui ont été assignés : peser davantage sur la scène internationale (et améliorer sa position dans les classements internationaux), renforcer les liens avec les entreprises et la recherche, contribuer à la réussite du projet Paris-Saclay et appliquer les recommandations de la Cour des comptes.

– École des officiers de la gendarmerie nationale [Melun] : Créée en 1901, elle assure la formation initiale et continue des officers de la gendarmerie. Depuis 1946, elle a formé 2.260 officiers étrangers, issus de 55 pays différents

– École spéciale militaire de Saint-Cyr Coëtquidan : Créée en 1804. La promotion « Chef de bataillon Bulle » défilera sur les Champs Elysée. Elle accueille en son sein  21 élèves étrangers

– École militaire interarmes [Coëtquidan] : De création récente (1961), l’EMIA assure la formation des officiers issus du corps des sous-officiers et des engagés volontaires de l’armée de Terre. Au concours 2013, sur 67 candidats admis, 5 sont des militaires du rang, soit 7,46 % des admis. Défilera sur les Champs Elysée la promotion « Maréchal Bessières », laquelle s’est particulièrement investie au profit des blessés de l’Armée de Terre

– École navale [Lanvéoc-Poulmic] : Créée en 1830. Avec le groupe des écoles de Poulmic, elle assure la formation initiale de tous les officiers de la Marine nationale. Propose 27 formations, allant du stage pratique d’une semaine à la formation d’ingénieur en 3 ans.

– École des officiers de l’armée de l’Air [Salon de Provence] : Regroupe l’Ecole de l’Air (recrutement direct), l’Ecole militaire de l’Air ( recrutement semi-direct) et l’Ecole des commissaires de l’Air. Elle assure la formation initiale et continue des officiers de l’air (pilotes, navigateur officier systèmes d’armes), des officiers mécaniciens et des officiers des bases (contrôle aérien, renseignement, commandos, administration, etc)

– Écoles du service de santé des armées  : Défileront l’Ecole de santé des armées (ESA, Lyon-Bron), l’Ecole du Val-de-Grâce (EDVG) et l’Ecole du personnel paramédical des armées (EPPA, Toulon). Pour la première fois, ces écoles défileront ensemble.

– École de gendarmerie de Chaumont : assure la formation initiale des élèves gendarmes adjoints volontaires et des éléves gendarmes appelés à devenir sous-officier. L’EG de Chaumont est le plus ancien centre de formation de la gendarmerie. Depuis 1945, elle a formé 50.000 gendarmes, dont 400 sont tombés au champ d’honneur ou en opération de police. Son drapeau est décoré de la Médaille militaire

– École nationale des sous-officiers d’active [Saint-Maixent] : Maison mère des sous-officiers de l’armée de Terre, l’ENSOA fête ses 50 ans cette année. Chaque année, Elle assure la formation initiale de 3.000 jeunes sous-officiers d’active et de réserve et le perfectionnement de 2.000 autres sous-officiers d’active.

– École de maistrance [Brest] : Recrute des futurs officiers mariniers d’un niveau Bac à Bac +3. Les élèves qui défileront appartiennent à la promotion second maître Daniel Robert, un pilote de la Flottille 11F, abattu aux commandes de son appareil le 26 avril 1954, au-dessus de Dien Bien Phu

– École de formation des sous-officiers de l’armée de l’Air [Rochefort] : Assure la formation initiale et continue des cadres de l’armée de l’Air ainsi que l’enseignement des spécialtés liées à l’aéronautique au profit des 3 armées et de la gendarmerie

– Centre national des sports de la Défense [Fontainebleau] : Héritier du Bataillon de Joinville, il regroupe l’Ecole interarmées des sports (EIS) et le Centre sportif d’équitation militaire (CSEM). Sa mission est de former les spécialistes de l’entraînement sportif et militaire et d’évaluer la pratique des activités physiques dans les armées

– 1er et 2e régiments d’infanterie de la Garde républicaine [Paris] : Assurent la protection des palais nationaux et des ministères (Elysée, Matignon, Sénat, Assemblée nationale). Chaque régiment envoie en permanence un peloton en Guyane, dans le cadre de l’opération Harpie contre l’orpaillage clandestin

– Escadron de Gendarmerie mobile 24/1 [Maisons-Alfort] : En janvier denrier, a été déployé à Bamako (Mali) afin d’y sécuriser l’ambassade de France en cas de détériotation de la situation sécuritaire dans la capitale malienne

– Gendarmerie du transport aérien [Paris et Orly] : La GTA concourt à la sûreté et à la sécurité de l’aviation civile ainsi qu’à la la protection des installations aéronautiques. Elle a également des missions de police judiciaire (enquête en cas d’accidents aériens et lutte contre les atteintes aux intérêts de l’aviation civile), de police spéciale aéronautoique et de renseignement d’intérêt aéronautique.

– 152e Régiment d’Infanterie [Colmar] : Les Diables Rouges sont très sollicités cet année, avec 144 hommes envoyés au Liban dans le cadre de la Finul pendant que 88 autres assurent la protection de l’aéroport de Bamako. Enfin, 28 ont été projetés en Jordanie pour protéger l’antenne médicale mise en place en août 2012 pour assister les réfugiés syriens. Le régiment est équipé de VBCI et recevra, en 2015, le système FELIN (Fantassin à Equipements et Liaisons Intégrés)

– 501e Régiment de Chars de Combat : Les cavaliers de ce régiment seront à pied cette année, laissant ainsi à Mourmelon leurs chars Leclercs, dont on fête cette année les 20 ans de la mise en service au sein de l’armée de Terre. En 2012, le 501e RCC a projeté des officiers instructeurs auprès d’un bataillon afghan (le kandak 33). Ils ont été les derniers à quitter la base opérationnelle avancée de Nijrab, en Kapisa. Unité ayant participé à la Libération de Paris, ce régiment est l’un des rares à avoir été fait Compagnon de la Libération

– 35e Régiment d’Artillerie Parachutiste [Tarbes] : Seule unité d’artillerie des troupes aéroportées françaises. En janvier, le régiment a participé à l’opération aéroportée sur Tombouctou, avec 21 parachutistes dont la mission était de coordonner l’appui feu. Doté de Camions équipés d’un système d’artillerie (CAESAR), le régiment a également une capacité sol-air avec ses missiles Mistral

– 3e Régiment du Génie [Charleville-Mézières] : En 2012, le régiment a projeté une compagnie en Afghanistan et un autre au Liban. Sa 3e compagnie a quant à elle reçu la Croix de la Valeur Militaire avec palme pour sa conduite sur le théâtre afghan en 2009. A noter que le 3e RG participe à l’alerte NEPTUNE, laquelle vise à venir en aide à la population parisienne en cas de très grande crue

– Central national d’entrainement commando : Implanté sur 2 sites (Collioure et Montlouis), le CNEC a pour mission l’aguerrissement des élèves en formation initiale dans les écoles de l’armée de Terre et assure également la formation des cadres aux techniques « commando »

– Commandement des centres préparation des forces : Le CCPF a pour raison d’être l’entraînement des forces terrestres dans les domaines du commandement, de la manoeuvre et du tir, que ce soit en milieux ouverts ou urbains. Pour cela, il s’appuie sur 8 centres d’entraînement. Seront représentés sur les Champs Elysées : les 94e RI-CENZUB, 5e Dragons-CENTAC, 1er Régiment de Chasseurs d’Afrique (Canjuers), 51e RI-CENTIAL. A noter que le CENZUB et le CENTAC sont les seules unités de l’armée de Terre à disposer de forces adverses (FORAD), chargées de simuler l’ennemi ou la population civile au cours des entraînements

– Frégate anti-sous-marine Jean de Vienne [Toulon] : Cette FASM a été mise en service en 1984. Son fanion a été décoré de la Croix de la Valeur Militaire pour son action lors de l’opération Harmattan, au large de la Libye. Ce bâtiment a d’ailleurs été le premier de la Marine nationale à faire escale à Tripoli, du 31 janvier au 3 février de cette année.

– Bâtiment de projection et de commandement Mistral [Toulon] : Ce navire de la Marine nationale a été engagé, en janvier dernier, dans l’opération ayant visé à libérer Denis Allex, alors retenu en otage par les jihadistes somaliens

– Frégate de défense aérienne Forbin [Toulon] : Entrée en service en 2010, cette FDA a pour mission d’assurer la protection d’unités navales importantes, comme peut l’être le porte-avions Charles de Gaulle. A noter qu’en 2012, le Forbin a été le premier navire de la Marine nationale à intercepter une cible simulant un missile antinavire supersonique évoluant à basse altitude avec son système surface-air basé sur le missile Aster-15 et Aster-30

– Gendarmerie de l’air de la base aérienne 107 de Vélizy-Villacoublay : La gendarmerie de l’Air est responsable de la sécurisation de l’aéroport de Kaboul depuis le 1er octobre 2012 et cela jusqu’à la fin 2014

– Base aérienne 105 d’Evreux : Cette implantation normande a pris de l’ampleur au cours de ces dernières années. Abritant déjà les escadrons de transport Béarn et Anjou, ainsi que l’Escadrille d’instruction des équipages 01/340 et le Groupe aérien mixte Vaucluse (GAM 56, au service de la DGSE), la base accueille désormais l’Escadron électronique aéroporté 11.054 Dunkerque, l’Escadron technique des systèmes d’information et de communication aéronautiques (ETSIC Aero), le Centre de détection et de contrôle mobile (CDCM) et le Groupe de télécommunications

– Base aérienne 942 de Lyon Mont-Verdun : Abritant l’un des 4 centres radar régionaux de l’armée de l’Air, cette base surveille l’espace aérien national et ses abords tout en regroupant plusieurs unités qui préparent, planifient et conduisent toutes les opérations aériennes. C’est à ce titre que ses personnels (notamment ceux du Joint Forces Air Component Command) ont participé à l’opération Serval

– Drapeau de la direction générale de la police nationale

– École nationale supérieure de police

– École nationale de police

– École nationale supérieure des officiers de sapeurs-pompiers : à noter que le casque « Franck 1933 » que portent les aspirants officiers depuis 2012 est inspiré du casque Adrian porté par les poilus pendant la Grande Guerre

– Bataillon de sapeurs-pompiers territoriaux de la zone de défense et de sécurité ouest

– Brigade de sapeurs-pompiers de Paris : Unité militaire de l’arme du Génie créée par décret impérial en 1811, la BSSP est intervenue 500.000 fois en 2012 (soit 1 intervention à la minute). Pendant le défilé, les sous-officiers portent la hache traditionnelle tandis que les sapeurs sont armés de FAMAS

– Pionniers de la Légion étrangère [Aubagne] : Avec l’adjudant-chef Peter Gyuroka à leur tête, les pionniers illustrent la tradition de soldat bâtisseur du légionnaire. Reconnaissables à leur barbe et à leur tablier de buffle couleur fauve, ils défilent avec la hache à l’épaule. Les pionniers du 1er RE participent également à des opérations extérieures, comme en Afghanistan, où ils ont servi au sein d’équipes de mentoring (Operationnal Mentoring and Liaison Team, OMLT)

– Musique de la Légion étrangère [Aubagne] : L’adjudant-chef Jérôme Dumont, le tambour-major, marchera en tête de la musique du 1er RE, qui a conservé l’usage du « chapeau chinois », un instrument de musique qui, comme son nom de l’indique pas, est d’origine turque.

– Commandement de la Légion étrangère

– 2e Régiment Etranger de Parachutistes [Calvi] : Est-il besoin de présenter le 2e REP? Ce régiment d’élite a été très sollicité au cours de ces 12 derniers mois (renforts en Centrafrique, Mali, etc). Une habitude pour ces légionnaires parachutistes, qui se sont illustrés lors de l’opération aéroportée sur Tombouctou, en janvier dernier. Le régiment a été engagé ensuite, avec notamment le 1er Régiment de chasseurs parachutistes et les soldats tchadiens, dans les combats visant à chasser les jihadistes de l’Adrar des Ifoghas, dans des conditions éprouvantes. Au cours de cet engagement, le 2e REP a perdu l’adjudant Harold Vormzeele, mort pour la France le 19 février.

– 1er Régiment Etranger de Cavalerie [Orange] : Le 3e escadron du 1er REC, ou « Royal Etranger », a été parmi les premiéres unités à être engagées au Mali, avec une compagnie du 21e RIMa de Fréjus. Il était alors en mission au Tchad, dans le cadre du dispositif Epervier, lorsque la décision française d’intervenir pour arrêter les jihadistes au Nord-Mali est tombée. Pour l’occasion, les légionnaires cavaliers avaient troqué leurs AMX-10RC pour des ERC-90 Sagaie

– 2e Régiment Etranger de Génie [Saint-Christol-d’Albion] : Intégré à la 27e Brigade d’Infanterie de Montagne (BIM), le 2e REG est spécialisé dans l’intervention en milieu montagnard. Mais pas seulement puisqu’à la fin de cette année, il enverra 200 de ses hommes en Guyane, dans le cadre de l’opération Harpie

 

Défilé des troupes montées

– Fanfare de cavalerie de la Garde républicaine

– Régiment de cavalerie de la Garde républicaine : Assure des missions d’honneur au profit des plus hautes autorités de l’Etat ainsi qu’à celui des chefs d’Etat étrangers en visite officielle en France. Le régiment assure des missions de sécurité (police montée). Aussi bien les humains que les chevaux doivent avoir une taille minimum pour prétendre à y servir (1m70 pour les hommes et les femmes, 1m65 au garrot pour les chevaux)

 

Défilé des troupes motorisées

– Escadron motocycliste du centre national de formation à la sécurité routière [Fontainebleau] : Assure la formation initiale et continue des motocyclistes de la gendarmerie nationale. Pour les passionnés, les gendarmes « motards » roulent sur Yamaha 1300 FJR

– Escadron motocycliste de la police nationale

– Général commandant le défilé des troupes motorisées

– État-major de force n°3 : Implanté à Marseille, l’EMF 3 a pour mission la mise en palce des systèmes de commandement d’une division de classe Otan-UE-ONU (soit 20 à 30.000 hommes, l’équivalent de 2 à 5 brigades) dans le cadre d’un engagement multinational. Il est l’un des deux « survivants » sur les 4 EMF qui existaient avant les réformes entreprises en 2008. Véhicules : VLRA du chef de détachement, 5 Véhicules blindé léger long (VBLL)

– État-major de la 9e Brigade d’Infanterie de Marine : Héritière de la Division Bleue et  la 9e Division d’Infanterie coloniale (DIC), créée en 1943, la 9e BIMa a fêté ses 50 ans cette année. Véhicules : VBLL du commandant de la 9e BIMa, 5 VBLL, 4 Véhicules blindés légers (VBL)

– Escadron d’aide à l’engagement du Régiment d’Infanterie chars de marine (RICM, Poitiers) : a pour mission de déceler, voire de détruire l’adversaire afin de faciliter l’engagement de son régiment. Véhicules : VBLL du chef de détachement, 8 VBL, 2 VBL 12,7 mm, 2 VBL Milan, 2 VAB HOT et 2 VAB T20/13

– Batterie de renseignement brigade n°9 [Saint-Aubin-du-Cormier] : Subordonné au 11e Régiment d’Artillerie de Marine (RAMa), la BRB 9 a pour mission de fournir des renseignements aux unités de la 9e BIMa. Elle dispose de sections spécialisées dans l’acquisition de renseignements d’origine électromagnique, (ROEM), radar, image et humaine (ROHUM). Elle est jumelée depuis juin 2012 avec le Y Squadron du 30e Commando Information Exploitation Group Royal Marines britannique. Véhicules : VAB du chef de détachement, 6 Petits Véhicules protégés (PVP), 2 VAB

– 3e Régiment d’Infanterie de Marine : Décoré de la Croix de la Valeur Militaire avec palme pour sa conduite en Afghanistan (été 2009), le régiment de Vannes a pris part à l’opération Serval avec une compagnie (les Forbans), laquelle a été chargée de protéger l’aéroport de Bamako pendant 4 mois. Véhicules : VBLL du chef de détachement, 1 VBLL porte-drapeau, 16 VAB, 4 VBCI

– Régiment d’Infanterie Chars de Marine [Poitiers] : Le régiment le plus décoré de France : cité 19 fois à l’ordre de l’armée. Le fanion de son 2e escadron a récemment été décoré de la Croix de la Valeur Militaire pour son action en Afghanistan. Le RICM a en outre été engagé dans l’opération Serval au Mali, où il a mené des reconnaissances offensives dans l’Adrar des Ifoghas. Pour l’anecdote, la première lettre de sa devise (Recedit Immortalis Certamine Magno) correspondent à son sigle. Véhicules : VBLL du chef de détachement, VBLL du porte-étendard, VAB PC, 6 AMX-10 RC, 12 VBL, 6 ERC 90 Sagaie

– 11e Régiment d’Artillerie de Marine  [Saint-Aubin-du-Cormier] : Le matériel emblématique de ce régiment est le CAESAR, un système d’artillerie pouvant tirer des obus de 155 mm sur des objectifs situés à 40 km de distance. Il dispose également d’une capacité sol-air avec les missiles courte-portée Mistral. La Croix de la Valeur Militaire avec palme a été décerné au 11e RAMa pour ses actions en Afghanistan. Et ses bigors ont été engagés au Mali dans le cadre de l’opération Serval pour assure l’appui feu avec leurs CAESAR et leurs mortiers de 120 mm. Véhicules : VAB du chef de détachement, VAB porte-drapeau, 2 VAB, 4 PVP, 4 VAB mortier 120 mm, 4 CAESAR

– 6e Régiment du Génie [Angers] : composante « génie » de la 9e BIMa, les sapeurs de marine fournissent un appui au débarquement et un soutien à la manoeuvre amphibie, en plus d’ouvrir les itinéraires et de mener des actions de contre-mobilité. Décoré de la Croix de la Valeur Militaire pour son action en Afghanistan, le 6e RG a projeté 180 hommes au Mali, dans le cadre de l’opération Serval, où ils ont détruit 80 tonnes de munitions. Véhicules : VAB du chef de détachement, VAB du porte-drapeau, 4 VAB Génie, 2 disperseurs de mines antichars courte portée Minotaur, 2 Matériels d’amélioration de la traçabilité des sols (MATS) sur camions TRM 1000, 2 attelages dérouleurs tapis embarquant bennes et Engin du génie d’aménagement (EGAME), 2 grues mobiles

– 54e Régiment des Transmissions [Haguenau] : Régiment de guerre électronique appartenant à la Brigade de renseignement, les « chasseurs d’ondes » ont pour mission de rechercher et d’acquérir le renseignement d’origine électromagnétique (ROEM), d’analyser les émissions radioélectriques et d’attaquer les réseaux radioélectriques adverses. Véhicules : P4 du chef de détachement, P4 du porte-drapeau, 1 P4, 2 PVP, 2 VAB centre opérationnel de guerre électronique, 2 VAB station d’appui électronique de contact (SAEC)

– Escadron de la défense sol-air 12.950 Tursan : Basée à Mont-de-Marsan, cette unité de l’armée de l’Air met en oeuvre depuis 2011 le système sol-air moyenne-portée/terrestre Aster 30 (SAMP/T, ou Mamba), qui permet de suivre 50 objectifs et d’engager simultanément 10 cibles. L’EDSA Tursan est également doté missiles de courte portée Crotale NG pour contrer les attaques d’aéronefs à basse altitude. Véhicules : P4 du chef de détachement, P4 du porte-drapeai, 2 VLTT de type LR Defender, 3 conduites de tir Module radar IFF (MRI) Module engagement (ME) et Moyen de génération électrique (MGE), 4 Modules de lancement terreste (MRT), 2 véhicules de soutien technique, 2 unités de tir Crotale NG

– Base pétrolière interarmées : Implantée à Chalon-sur-Saône, la BPIA projette en permanence des personnels en opération extérieure. Son engagement au Mali a été le plus important depuis 25 ans. A noter que le Service des essences des armées (SEA) devrait recevoir prochainement le CARAPACE, un camion de ravitaillement avancé pétrolier à capacité étendue, doté d’une mitrailleuse 12,7 mm téléopérée depuis la cabine. Véhicules : P4 du chef de détachement, P4 du porte-drapeau, 2 P4, 1 camion-citerne de l’avant avec remorque Carapace, 4 camions-remorques blindés de type Kerax G430, 4 camions citernes avec remorques pour TOE.

– Brigade de sapeurs-pompiers de Paris : VLRA du général commandant la BSPP, 2 Premiers secours tonnes (PST), 4 véhicules de liaison radio, 2 véhicules de secours et d’assistance aux victimes, 2 ambulance de réanimation, 2 véhicules d’intervention grande intempérie, 2 véhicules de protection et de signalisation, 2 fourgons pompes tonnes, 2 camions citernes, 2 échelles pivotantes automatiques, 2 bras élévateurs articulés automobiles

 

Défilé aérien de clôture

Ecoles – 50e anniversaire du Traité de l’Elysée / 10 ans de l’Ecole franco-allemande (EFA) « Tigre »

– 1 NH-90 Caïman du centre de formation interarmées (Le-Cannet-des-Maures)

– 1 Tigre Appui et Destruction (HAD) (EFA, Le Cannet-des-Maures)

– 1 Tigre KHS allemand (EFA, Le Cannet-des-Maures)

Groupement aéromobile Serval

Reconnaissance

– 1 Tigre du 4e Régiment d’Hélicoptères des forces spéciales (RHFS) de Pau (le régiment a perdu le chef de bataillon Damien Boîteux, pilote de Gazelle, le 11 janvier, au Nord-Mali)

– 1 Gazelle Viviane (4e RHFS)

– 1 Gazelle tireur d’élite (4e RHFS)

Destruction

– 1 Gazelle Viviane du 5e Régiment d’hélicoptères de combat (RHC) de Pau

– 1 Tigre HAP (5e RHC)

– 1 Tigre HAD (5e RHC)

– 1 Puma poste de commandement (5e RHC Pau)

Assaut

– 2 Gazelle Viviane (5e RHC)

– 1 Tigre HAP (5e RHC)

– 4 Puma mitrailleuses MAG 58 (5e RHC)

Extraction immédiate

– 1 Gazelle Viviane (5e RHC)

– 1 Tigre HAP (5e RHC)

-1 Puma MAG 58 (5e RHC)

Armée de l’Air

Sûreté aérienne

– 3 Fennec (dont 1 Fennec MASA) du Centre d’instruction des équipages d’hélicoptères 0.341 et de l’EH 05.067 Alpilles (Base aérienne d’Orange) et de l’EH 3/67 Parisis de la BA 107 (Villacoublay)

Soutien à la population

– 1 Super Puma de l’EH 1/44 Solenzara de la BA 123 Solenzara

– 1 Caracal de l’EH 1/67 Pyrénées de la BA 120 de Cazaux

– 1 Puma de l’EH 1/67 Pyrénées

Marine nationale

Combat aéromaritime et sauvegarde

– 1 Caïman (Flottille 33F, Base aéronautique navale BAN- Lanvéoc-Poulmic)

– 1 Panther (Flottille 36F, BAN Hyères)

– 1 Dauphin (Flottille 35F, BAN Hyères)

Gendarmerie nationale

– 1 EC 145 (Commandement des forces aériennes de la gendarmerie nationale CFAGN, Villacoublay)

-2 EC 135 (CFAGN, Villacoublay et groupement des forces aériennes de gendarmerie Nord, Amiens)

Sécurité civile

– 3 EC 145 (bases d’hélicoptères de Besançon, Granville et Paris)