Environ 50 militaires belges pour armer la force de protection de l’EUTM Mali
Il n’y a pas que des instructeurs militaires qui sont affectés à la mission de l’Union européenne visant à former les soldats maliens (EUTM). La protection de cette dernière est assurée par une force dédiée, à laquelle vont participer une cinquantaine de militaires belges.
Ces derniers ont quitté leur pays, ce 10 juillet, pour rejoindre Koulikoro, le camp où l’EUTM Mali a établi ses quartiers. Pour la plupart, ils sont issus du bataillon Libération/5e de Ligne, une unité implantés à Bourg-Léopold (Limbourg). Leurs véhicules blindés ont été acheminés par bateau à Dakar, d’où ils seront transportés vers Bamako.
Ces militaires belges seront intégrés à une compagnie espagnole. Leur tâche sera donc d’escorter les instructeurs de la mission européenne et de protéger les convois routiers entre Koulikoro et Bamako. Ils resteront au Mali pendant 6 mois, avant d’être relevés par leurs camarades du bataillon 12ème de Ligne Prince Léopold/13ème de Ligne de Spa.
Ce déploiement de militaires belges, qui va donc durer pendant au moins un an, est la contrepartie du retrait des deux hélicoptères AW-109 Medevac, qui avaient d’abord été mis à la disposition des forces françaises engagées dans l’opération Serval, puis à l’EUTM Mali. Désormais, ces appareils ont été remplacés par ceux appartenant à une entreprise privée, en l’occurrence Starlite Aviation.
Chef des opérations de l’armée belge, le lieutenant-général Marc Compernol a donné quelques précisions au sujet de l’engagement de ces deux AW-109, qui sont revenus au Mali grâce à un avion cargo Iliouchine Il-76. Ainsi, ces hélicoptères ont effectué 53 heures de vol et 6 évacuations médicales pendant le temps où ils étaient engagés en soutien de l’opération Serval (soit de fin janvier à fin mars). Puis, pour le compte de l’EUTM Mali, ils ont réalisté 170 heures de vols et 3 transports médicaux.