Mort accidentelle de trois gendarmes dans le massif du Mont-Blanc

Les gendarmes ont une nouvelle payé un lourd tribut à leurs missions en milieu montagnard. Cette année déjà, deux d’entre eux, l’un appartenant au Centre national d’instruction au ski et à l’alpinisme de la gendarmerie (CNISAG), l’autre au Peloton de gendarmerie de haute-montagne (PGHM), ont perdu la vie dans le massif du Mont-Blanc, lors de sorties d’entraînement.

Trois autres sous-officiers, âgés de 29, 33 et 44 ans, ont trouvé la mort dans le même secteur, le 2 juillet, dans le cadre d’une préparation à un stage qu’ils devaient effectuer en août prochain au CNISAG. Ils avaient prévu une traversée de l’Aiguille du Midi à l’Aiguille du Plan. N’étant pas rentrés comme prévu à Chamonix, une alerte pour tenter de les retrouver a été lancée vers 20h00.

Près d’un heure et demie plus tard, leurs camarades du PGHM de Chamonix ont découvert leur cordée au pied de la face Nord de l’Aiguille du Midi. Selon les premiers éléments de l’enquête, les trois gendarmes auraient dévissé, faisant alors une chute d’environ mille mètres.

Deux de ces sous-officiers appartenaient au Peloton de surveillance et d’intervention de gendarmerie (PSIG) de Ruoms. Le troisième était affecté à la brigade territorial du Béage (Ardèche).

« Ce drame rappelle la dangerosité des missions opérées quotidiennement par les gendarmes, en intervention ou à l’entraînement», a souligné Pierre-Henry Brandet, le porte-parole du ministère de l’Intérieur.

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