Déstockage d’avions et de chars d’origine soviétique en Hongrie

Membre du Pacte de Varsovie en 1989, la Hongrie a intégré l’Otan dix ans plus tard. De 140.000 hommes en activité avant l’effondrement de l’URSS, les effectifs des forces armées hongroises, devenues professionnelles en 2004, s’élèvent actuellement à 19.000 soldats seulement. Leur budget est d’environ 1,5 milliard de dollars, ce qui représente à peine 0,9% du PIB du pays.

A l’origine équipées de matériels militaires quasi exclusivement d’origne soviétique, les forces hongroises – qui n’ont pas de composante navale, géographie du pays oblige – sont progressivement dotées d’équipements occidentaux. Cela est par exemple le cas avec l’avion JAS-39 Gripen, dont 14 exemplaires sont en service.

Cela étant, la transformation de l’outil de défense hongrois fait que beaucoup d’armements, qui plus est ancien, sont désormais en trop. Aussi, le secrétaire d’Etat au ministère de la Défense, Zoltan Borbiro, a annoncé, le 1er juillet, l’intention de Budapest de les revendre sur le marché de l’occasion, dans l’espoir d’obtenir des recettes de « de l’ordre de plusieurs milliards de forints (1 euro = 294 forints) au cours de la deuxième partie de l’année. »

« En plus des équipements et uniformes militaires, nous allons vendre des avions de chasse de type MiG-29 et des chars d’assaut T-72 », a encore précisé le responsable. Seulement, ce sera plus facile à dire qu’à faire. D’une part parce que le marché des appareils MiG-29 est saturé (800 chercheraient preneur) et il faut encore une autorisation de la Russie avant de revendre les matériels qu’elle a exportés.

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