Le gouvernement norvégien veut commander 6 F-35A

La Norvège est, avec la Pologne, l’un des rares pays européens à augmenter ses dépenses militaires dans le contexte actuel. Merci le pétrole et le gaz, qui représentent un bon tiers des ressources financières d’Oslo…

Quoi qu’il en soit, conformément au Livre blanc sur la défense publié l’an passé, le gouvernement norvégien entend bien doter ses forces aériennes de 52 avions F-35A, actuellement en cours de développement chez le constructeur américain Lockheed-Martin. Et cela, malgré les surcoûts et les problèmes techniques rencontrés par cet appareil.

Récemment, Oslo avait déjà annoncé la commande de 4 F-35A, ces appareils étant destinés à assurer la formations des pilotes de la Royal Norwegian Air Force sur la base américain d’Eglin, en Floride. Il est prévu que ces avions soient livrés en deux temps : une première tranche en 2015 et une seconde l’année suivante.

Là, il est question d’une nouvelle commande portant sur 6 F-35A pour un montant de 1,69 milliard d’euros. Cette somme comprend également les simulateurs ainsi que les dépenses d’intégration de systèmes d’armes et d’entraînement. La livraison de ces appareils se ferait en 2017.

Par la suite, et si tout se passe bien, la Royal Norwegian Air Force devrait recevoir 6 appareils par an jusqu’en 2024, jusqu’à ce qu’elle ait ses 52 avions pour remplacer les F-16 qu’elle met actuellement en service.

Mais avant que la commande de cette tranche de 6 F-35A puisse être officiellement passée auprès de Lockheed-Martin, encore faut-il que le Parlement norvégien en soit saisi pour donner ou non son accord. Ce qui a été fait le 26 avril dernier, par le ministre de la Défense, Mme Anne-Grete Strom-Erichsen.

Au total, ces 52 F-35A coûteront 8 milliards d’euros (60 milliards de couronnes). Pour faire face aux surcoûts éventuels, le gouvernement norvégien a prévu une enveloppe de 1,5 milliards d’euros.

Selon les plans de l’aviation norvégienne, les F-35A seront principalement basé à Orland, dans le sud du pays tandis qu’un petit nombre sera affecté dans le nord, près de Narvik, pour des missions d’interception aérienne (Quick Reaction Alert). Ces appareils seront armés par le Joint Strike Missile, un engin furtif longue portée développé par Kongsberg.

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