Les « meneurs » d’une tentative d’intrusion dans la caserne du 8e RPIMa ont été condamnés

Suite à la mise à sac d’un bar à chicha dans le centre-ville de Castres par un groupe d’une vingtaine d’individus portant des effets paramilitaires, des violences avaient éclaté, le 29 juin 2011, devant le quartier Fayolle, où est implanté le 8e Régiment Parachutiste d’Infanterie de Marine (RPIMa).

Considérant que les reponsables du saccage du bar en question était le fait de militaires du « 8 », une trentaine de personnes tentèrent en effet de pénétrer à l’intérieur de la caserne. A l’époque, il avait été rapporté que des impacts dus à un pistolet à grenaille furent constatés sur mur de l’enceinte. La sentinelle de faction fut quant à elle aspergée de gaz lacrymogène.

Depuis, d’autres incidents ont eu lieu entre des militaires du 8e RPIMa et une « bande de jeunes » (ndlr, pour reprendre le terme généralement utilisé), dont un particulièrement grave, en septembre dernier, étant donné qu’un marsouin y a perdu un oeil.

Quoi qu’il en soit, la première affaire a été examinée, le 14 mars, par le tribunal correctionnel de Castres, avec la convocation du meneur de cette expédition contre le quartier Fayolle ainsi que celle d’un de ses complices. Seul ce dernier a répondu présent, le premier, âgé de 19 ans, étant actuellement emprisonné au Maroc après s’être pincer avec 40 kg de cannabis.

Tout d’abord, le président du tribunal a souligné que l’enquête n’avait « pas pu déterminer » que les responsables de la mise à sac du bar à chicha étaient « des militaires. » Et d’ajouter que « le lien était difficile à faire mais la rumeur vous a suffi. »

« On n’y est pas allé pour en découdre mais pour récupérer des clés de voiture qui avaient disparu lors de la descente dans le bar », a expliqué, pour sa défense, le complice du meneur, âgé de 36 ans, rapporte La Dépêche. Mais cela n’a pas convaincu le Procureur.

Au final, le président, pour qui on ne fait pas justice soi-même, a condamné le meneur, absent, à 8 mois de prison ferme et son complice à 100 jours amendes à 9 euros. En clair, il devra payer 900 euros ou bien faire 100 jours de prison.

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