Un gendarme victime d’un accident mortel en montagne

La montagne est dangereuse : en une semaine, 10 skieurs et alpinistes ont perdu la vie dans les Alpes. Et les plus expérimentés ne sont pas à l’abri d’un accident. Ainsi, un gendarme du Centre national d’instruction au ski et à l’alpinisme de la gendarmerie (CNISAG) a fait une chute mortelle, ce 9 mars, dans le massif du Mont-Blanc.

L’adjudant-chef Sébastien Thomas évoluait en ski de randonnée à 3.300 mètres d’altitude avec un camarade quand il est tombé dans une crevasse recouverte par la neige. Les deux hommes effectuaient une reconnaissance pour préparer un exercice devant avoir lieu prochainement.

Son compagnon a pu être hélitreuillé sain et sauf par le peloton de gendarmerie de haute-montagne (PGHM) de Chamonix.

Par voie de communiqué, le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, a exprimé son « émotion » et sa « tristesse » et salué « l’engagement de ce professionnel aguerri ». Il a également assuré à  » l’ensemble de ses camarades gendarmes, et particulièrement ceux du Centre national d’instruction de ski et d’alpinisme, de son soutien le plus total dans les missions dangereuses et périlleuses qu’ils remplissent, jour et nuit, au service des Français. »

Implanté à Chamonix depuis 1988, le CNISAG a pour missions de former les gendarmes appelés à servir en milieu montagnard, d’apporter une expertise en matière de police judiciaire et d’évaluer les techniques et les matériels.

Le mois dernier, trois militaires expérimentés ont également été victimes d’accidents mortels dans les Alpes. Deux étaient instructeurs à l’Ecole Militaire de Haute Montagne et le troisième appartenait au Groupe d’aguerrissement en montagne (GAM).

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