Mali : Le 1er RIMa prend la relève à Tombouctou

Composé majoritairement par des éléments de la Force Epervier (21e Régiment d’Infanterie de Marine et 1er Régiment Etranger de Cavalerie) et de l’opération Licorne (3e Régiment Parachutiste d’Infanterie de Marine et 1er Régiment de Hussards Parachutistes), le Groupement tactique interarmes (GTIA) n°1 avait été l’une des premières formations à être engagées dans l’opération Serval au Mali, le 11 janvier dernier.

Par la suite, le GTIA 1 a fait mouvement vers Markala, où il a sécurisé un pont sur le fleuve niger, puis vers Niono, Diabali, brièvement occupée par les jihadistes, et Tombouctou, ville libérée de l’emprise de ces derniers le 28 janvier dernier à l’issue d’un raid blindé et d’une opération aéroportée ayant impliqué le 2e Régiment Etranger de Parachutistes (REP).

Pendant près de 3 semaines, les militaires du GTIA 1 ont mené des patrouilles conjointes avec l’armée malienne dans les environs de Tombouctou. Mais comme les premiers arrivés sont aussi les premiers à partir, ils ont été relevés, le 17 février, par des éléments du 1er RIMa d’Angoulême. Deux jours auparavant, l’escadron d’aide à l’engagement (EAE) du régiment charentais était arrivé sur place, après une dizaine de jours de raid depuis Dakar.

Quoi qu’il en soit, il n’est évidemment pas question que les effectifs venus de Côte d’Ivoire et du Tchad reviennent à nouveau dans ces pays. Pour ce qui concerne la force Epervier, les éléments du 21e RIMa et du 1er REC ont été remplacés par des détachements du 3e Régiment de Hussards et du 110e Régiment d’Infanterie. Pour l’opération Licorne, ce sont notamment les 1er Régiment d’Infanterie et le 1er Régiment de Spahis qui ont été sollicités pour assurer la relève.

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