Le vice-président américain loue « la compétence impressionnante » des militaires français

Décidément, le temps n’est pas au « french bashing » outre-Atlantique. Ainsi, le vice-président américain, Joe Biden, n’a eu que des mots élogieux pour qualifié l’intervention militaire au Mali, décidée le 11 janvier dernier alors que les groupes jihadistes progressaient vers Bamako.

« Au nom du président américain et au nom du peuple américain, nous vous félicitons pour votre action décisive et je dois aussi louer la compétence impressionnante des forces militaires françaises (…) Vous avez des forces armées très courageuses et très compétentes », a-t-il en effet déclaré, ce 4 février, à l’issue d’une rencontre avec le président Hollande.

Le locataire de l’Elysée a pour sa part affirmé avoir « apprécié le soutien » des Etats-Unis dès la « décision (…) de l’intervention de la France au nom de la communauté internationale. Soutien des Etats-Unis, soutien politique, soutien matériel, soutien aussi logistique, soutien dans le cadre de la conférence des donateurs. »

Cela étant, maintenant que les villes de Tombouctou et de Gao ont été reprises par les forces françaises et africaines, la question de l’avenir du Mali se pose alors même qu’il reste encore s’emparer de Kidal, bastion Touareg et de la milice islamiste Ansar Dine, ainsi que de l’Adrar des Ifoghas, où les groupes jihadistes ont établi leur base arrière.

Le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, a ainsi évoqué un désengagement militaire français qui pourrait être rapide. « Dans les villes que nous tenons, nous souhaitons être rapidement relayés par les forces africaines de la MISMA (Mission internationale de soutien au Mali, autorisée par l’ONU », a-t-il affirmé. A Tombouctou, notamment, un retrait « peut venir très vite, on y travaille, parce que nous n’avons pas vocation (…) à rester durablement », a-t-il précisé sur les ondes de France Inter.

Quoi qu’il en soit, Paris et Washington sont sur la même longueur d’onde concernant l’affaire malienne, en convenant de la nécessité de mettre en place une force de maintien de la paix sous l’autorité des Nations unies « aussi rapidement que possible. »

Conformément à l'article 38 de la Loi 78-17 du 6 janvier 1978 modifiée, vous disposez d'un droit d'accès, de modification, de rectification et de suppression des données vous concernant. [Voir les règles de confidentialité]