Des soldats maliens tués par l’explosion d’une mine

Même si les jihadistes ont été contraints de se replier devant l’avancée des forces françaises de l’opération Serval et les troupes africaines, cela ne veut pas dire, comme l’a souligné le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, que « les risques militaires et que les combats sont terminés. »

La preuve avec l’incident qui s’est produit ce 31 janvier, entre les villes de Gossi et de Gao, dans le nord-est du Mali. Ainsi, l’explosion d’une mine au passage d’un véhicule a fait 4 tués et 5 blessés parmi les soldats maliens. Un premier bilan avait fait état de 2 morts.

Pour le moment, l’on ignore l’origine exacte de cet engin explosif. « On soupçonne fortement les islamistes d’avoir posé cette mine. C’est arrivé dans une zone qu’ils contrôlaient. Mais on ne sait pas encore si elle avait été posée avant leur départ ou s’ils sont revenus depuis la pose », a expliqué une source sécuritaire malienne.

En tout cas, il est important de vite le savoir. Il n’est en effet pas exclu que les jihadistes aient recours aux engins explosifs improvisés dans les zones récemment libérées, comme leurs homologues le font encore en Afghanistan ou en Irak.

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