Les premières troupes de la Cédéao arrivent au Mali

La France n’est désormais plus « seule » au Mali. Selon l’état-major des armées (EMA), les premières troupes africaines de la Mission internationale de soutien au Mali (MISMA), déployées dans le cadre de la résolution 2085 des Nations unies, sont arrivées à Bamako le 17 janvier. Les premiers à débarquer ont été 40 soldats togolais, suivis par une compagnie de l’armée nigérianne. Soit l’équivalent de 250 militaires africains.

A terme, la MISMA, placée sous le commandement du général nigérian Shehu Abdulkadir et armée par la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao), doit compter plus de 3.000 hommes. Les pays contributeurs à cette force sont le Nigeria (900), le Togo, le Burkina Faso, le Sénégal, le Bénin, le Ghana et la Guinée. Près de 2.000 soldats sont attendus d’ici le 26 janvier.

Bien que n’étant pas membre de la Cédéao, le Tchad va déployer 2.000 soldats au Mali, à savoir 1 régiment d’infanterie et 2 bataillons d’appui. Une partie de ses effectifs a quitté N’Djamena pour Niamey, avant de rejoindre Bamako.

Côté français, le dispositif de l’opération Serval a atteint les 1.400 hommes affectés au Mali. Trois Mirage 2000D, en provenance de N’Djamena, ainsi qu’un échelon de soutien sont arrivés à Bamako. Cela permettra d’économiser le potentiel des avions ravitailleurs basés au Tchad.

Enfin, un groupement aéromobile, formé autour du 5ème Régiment d’Hélicoptère de Combat (RHC) de Pau,  est également arrivé au Mali, notamment grâce à un C-17 des forces aériennes canadiennes. L’EMA n’a pas précisé son format, ni les types d’hélicoptères qui seront engagés.

Au total, les effectifs français présents au Mali doit attendre les 2.500 hommes. Pour le moment, 1.400 y sont déployés.

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