Les militaires victimes de Merah ont été décorés

Les trois militaires assassinés par Mohamed Merah, à savoir l’adjudant Imad Ibn Ziaten, le caporal-chef Abel Chennouf et le caporal Mohamed Legouad, ont été faits chevalier de la Légion d’Honneur à titre posthume, selon le décret paru le 1er janvier au Journal Officiel.

Gravement blessé devant la caserne du 17ème Régiment du Génie Parachutiste (RGP), à Montauban, le 15 mars 2002, par celui que l’on a appelé le « tueur au scooter », le caporal Loïc Liber, devenu paraplégique, recevra quant à lui la Médaille militaire.

L’attribution de ces décorations a été rendue possible grâce à la modification récente de l’article n°4 du Code de la Légion d’Honneur par un décret publié le 21 décembre dernier au Journal Officiel, lequel porte désormais à un an (au lieu d’un mois) le délai au cours duquel Premier ministre peut décerner la Légion d’Honneur « aux personnes tuées ou blessées dans l’accomplissement de leur devoir. » Une disposition similaire a été prise pour ce qui concerne la Médaille Militaire.

La Légion d’honneur est attribuée à titre posthume à des militaires morts pour la France. Ce qui n’était pas le cas des soldats ayant malheureusement croisé la route de Mohamed Merah étant donné que leur décès n’a pas été une conséquence directe d’un fait de guerre.

Cela étant, la mention « mort pour le service de la Nation » a été créée dans le cadre du projet de loi sur la sécurité et la lutte contre le terrorisme. Cette nouvelle mesure, qui ne s’applique pas uniquement aux militaires, permettra d’inscrire sur les monuments aux morts les noms des soldats victimes de Merah et leurs enfants seront reconnus « pupilles de la Nation. »

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