Le Sultanat d’Oman s’offre 12 avions de combat Eurofighter
Le consortium Eurofighter (BAE Systems, EADS, Finmeccanica) termine mieux l’année qu’il ne l’avait commencé. En janvier, il avait en effet perdu l’appel d’offres portant sur la livraison de 126 avions de combat à l’Inde, au bénéfice de Dassault Aviation, qui avait présenté le Rafale.
Entre-temps, une affaire de corruption présumée concernant la vente d’avions Eurofighter Typhoon en Autriche a pris de l’ampleur, avec l’ouverture d’une enquête en Allemagne. Et il n’est pas impossible que le contrat soit finalement annulé si les soupçons sont avérés.
Et du Sultanat d’Oman qu’est venue la bonne nouvelle pour l’Eurofighter. En effet, selon un commuiqué diffusé par BAE Systems, ce pays situé au sud de la péninsule arabique a passé commande de 12 appareils de ce type, ainsi que de 8 avions d’entraînement Hawk pour un montant d’environ 3 milliards d’euros. Les livraisons devront commencer à partir de 2017.
Même si le nombre de Typhoon commandés est en deçà des espérances – il a été question, un temps, de 18 exemplaires – ce contrat vient à point nommé pour le consortium Eurofigher, et cela d’autant plus qu’Oman aurait pu choisir d’acquérir quelques F-16 américains supplémentaires, en plus des 12 appareils version C/D Block 50 achetés en 2011 et des 12 autres mis en service au début des années 2000.
Par ailleurs, et malgré les retards pris dans évolution (radar AESA prévu en 2015 seulement), le consortium espère décrocher d’autres contrats à l’exportation, comme, aux Emirats arabes unis, au Koweït, au Qatar ou encore en Malaisie et en Corée du Sud (qui achètera très probablement un appareil américain…).
Faute de quoi, et en raison des baisses des budgets militaires des clients européens, les lignes d’assemblage, dont la cadence a été ralentie en 2012 et le sera davantage en 2013, devront être fermées.
