Hausse des suicides au sein de l’armée américaine en 2012

L’année n’est pas terminée que déjà, l’on sait que le nombre de suicides dans les rangs de l’armée américaine a déjà atteint celui qui avait été constaté l’an passé. Ainsi, selon les derniers chiffres, 166 militaires ont mis fin à leurs jours au cours des 10 derniers mois.

Malgré les programmes de sensibilisation et 4 milliards de dollars investis pour tenter de l’enrayer, cette tendance ne fléchit pas, alors même que l’armée américaine a quitté l’Irak et qu’elle a réduit son implication en Afghanistan.

Mais l’extrême sollicitation des militaires américains au cours de la décennie n’explique pas les causes de ce phénomène, étant donné que ce dernier touche une part importante de personnels qui n’ont jamais été engagés des combats.

D’après des chiffres avancés en juillet dernier, l’US Air Force était la plus touchée par la hausse déjà constatée de ce taux de suicide, alors que celui constaté pour le corps des Marines était stable.

Bien évidemment, les troubles de stress post-traumatiques, liès à l’expérience du combat, peuvent expliquer une partie des suicides mais il existe d’autres facteurs susceptibles de motiver un passage à l’acte, comme les difficultés financières ou des déboires conjugaux. Une autre piste, qui est rarement évoquée, peut être en rapport avec le mode de commandement en vigueur propre aux forces armées américaines.

« On peut éviter le suicide, et la prévention relève d’une responsabilité partagée parmi les membres de la famille qu’est l’armée » a estimé le général David Rodriguez, le futur chef de l’US Africom. « Nous devons tous prendre le temps pour identifier et évaluer la présence et l’impact des facteurs de stress dans nos vies » a-t-il ajouté.

Quoi qu’il en soit, le secrétaire américain à la Défense, Leon Panetta, avait déploré, le 14 juin, « d’énormes lacunes » dans l’approche du Pentagone pour prévenir les risques de suicide.

L’un des solutions, qui a de quoi rendre sceptique, serait un spray nasal contenant une hormone appelée THR, laquelle a un effet antidépresseur. Ce « médicament » est le fruit des recherches du professeur Michael Kubek, qui a obtenu une subvention de 3 (milliards) millions de dollars accordées à l’US Army.

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